
Le président de la République
du Togo, Faure Gnassingbé, principal médiateur dans l’affaire des 49 soldats
ivoiriens condamnés par la justice malienne pour «attentat et complot contre le
gouvernement, atteinte à la sureté extérieure de l’État, détention, port et transport
d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation
avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler
l’ordre public par l’intimidation ou la terreur», a été accueilli, hier à l’aéroport
international Modibo Keïta Sénou, par le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta.
C’était en présence du
Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, des présidents des institutions de la République,
des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité dans notre
pays. Brandissant les drapeaux du Mali et du Togo, la communauté togolaise qui
vit dans notre pays a réservé un accueil chaleureux à l’illustre hôte.
Accompagné par son ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine
et des Togolais de l’éxtérieur, Pr Robert Dussey, le président Faure
Gnassingbé a effectué une visite d’amitié et de travail dans notre pays. Cette
visite s’inscrit notamment dans le cadre du renforcement de la coopération
bilatérale.
C’est précisément à 11 heures
50 minutes que l’avion transportant le chef de l’état togolais s’est immobilisé
sur le tarmac de l’aéroport. À sa descente, il a été accueilli par le colonel
Assimi Goïta. Les deux chefs d’état se sont ensuite dirigés sous un hangar afin
d’y procéder au salut du drapeau sous les hymnes nationaux des deux pays, exécutés
par la fanfare du génie militaire. Dans la foulée, les deux personnalités se
sont rencontrées dans le salon d’honneur.
À leur arrivée au palais de Koulouba à 12h 32 mn, les deux chefs d’État ont eu un entretien à huis clos qui sera suivi d’une séance de travail entre la délégation togolaise et les officiels du Mali comprenant notamment le ministre d’état, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et celui de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou.
BONS OFFICES- À sa sortie à
15h 30 mn, le visiteur du jour s’est adressé à la presse en ces termes : «Je
reviendrai et je ferai une déclaration». En tout cas, cette visite du président
Faure Gnassingbé à Bamako est la preuve que le dirigeant togolais a l’intention
de mener sa mission de bons offices à terme tout en donnant satisfaction aux
deux protagonistes.
Rappelons que le dossier
des militaires ivoiriens détenus au Mali
depuis le 10 juillet 2022 est à l’origine de la crispation du climat entre la Côte
d’Ivoire et le Mali. Pour dénouer la crise, le président du Togo s’est proposé
pour conduire la médiation entre les deux pays. Ce ballet diplomatique entre
Abidjan, Bamako et Lomé finira par porter ses fruits par la libération de trois
femmes soldates par la justice malienne, le 3 septembre 2022.
Entre-temps, l’affaire a pris
une autre tournure. La Côte d’Ivoire a saisi la Communauté économique des états
de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) lors de son sommet extraordinaire tenu à New
York en marge de la 77è assemblée générale des Nations unies. La Cédéao a décidé
de l’envoi d’une mission de haut niveau comprenant le président du Ghana Nana
Akufo-Addo et celui de la Gambie Adama
Barrow pour obtenir des autorités maliennes la liberté pour les 46 autres. Sans
succès.
Le secrétaire général de
l’Onu Antonio Guteres est intervenu pour réclamer la libération des détenus.
Encore sans succès. Le Mali est resté droit dans ses bottes tout en réaffirmant,
par le biais du chef de sa diplomatie,
que cette affaire est bilatérale. En
clair, la gestion incombe aux Maliens et aux Ivoiriens.
C’est pourquoi, le ministre
d’état, ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara était à Bamako le jeudi
22 décembre 2022 pour plancher avec les autorités de la Transition sur le
dossier des 46 militaires ivoiriens en détention au Mali. Ce séjour a été mis à
profit pour que les deux pays signent un mémorandum pour le renforcement de
leurs liens de bon voisinage, de fraternité et d’amitié. Cette signature n’a
pas empêché l’action judiciaire que le Mali avait engagée, auparavant, contre
ces militaires.
À l’issue d’un procès de deux
jours à huis clos, la Cour d’appel de Bamako, dans un communiqué rendu public
le 30 décembre dernier, a condamné les 46 militaires ivoiriens à 20 ans de réclusion
criminelle et à deux millions de Fcfa d’amende chacun comme en témoigne l’arrêt
n°201.
Par l’arrêt n°202, la même juridiction a condamné par contumace les trois accusées se trouvant en Côte d’Ivoire à la peine de mort et à 10 millions d’amende chacune. De même, elle a ordonné la confiscation des armes ayant servi à la commission des infractions retenues à la charge des accusés.
Les jours à venir nous édifieront
davantage sur la suite de l’affaire.
Bembablin DOUMBIA
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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