
Sikasso
Le stade municipal de Sikasso était plein comme un œuf,
vendredi. Et pour cause ! Le grand meeting contre les sanctions imposées au
Mali par la Cedeao. L’évènement, qui était présidé par le représentant du
gouverneur, Moussa Diallo, a enregistré la présence de l’ensemble des autorités
administratives, politiques, traditionnelles et religieuses du Kénédougou. On
notait, également, la présence des responsables des organisations de la société
civile, des responsables des services de défense, de sécurité et d’une grande
foule.
«Vive Assimi Goïta», «Vive le Mali», «Nous continuons à
mobiliser l’opinion nationale et internationale pour la prolongation de la
Transition», tels étaient les messages qu’on pouvait lire sur les pancartes des
manifestants. On a relevé aussi les photos ainsi que les dessins du président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Tout comme, en plus du drapeau du
Mali, celui du Sénégal.
Des ressortissants sénégalais installés à Sikasso étaient
venus apporter leur soutien aux Maliens. “La population laborieuse de la Région
de Sikasso condamne, avec la dernière énergie, les sanctions inhumaines infligées
au peuple malien”, a dit le président du Conseil régional de la société civile,
Dialakoro Keita. « Nous demandons à la Cedeao, la levée immédiate de ces
sanctions globales et sauvages imposées au peuple malien », a-t-il martelé.
En outre, M. Keita a invité les autorités maliennes “à mettre à profit cette transition pour corriger les tares du système électoral afin de doter notre pays d’une architecture institutionnelle solide et forte”. Auparavant, le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Abdramane Sidibé, la porte-parole des femmes de Sikasso Mme Traoré Kamissa Berthé, celui des jeunes, Ibrahim Diarra, et la représentante du Recotrade avaient successivement exprimé des encouragements et appelé à la restauration de la paix au Mali. Des bénédictions pour la paix au Mali et la marche grandiose, du stade municipal au camp Tièba Traoré, ont été les temps forts de la manifestation.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
San
Les populations de la ville de San, autour de leur
gouverneur de Région, le colonel Ousmane Sangaré, sont sorties massivement,
vendredi, 14 janvier 2022, pour protester contre les sanctions de la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali. L’évènement
s’est déroulé à la place de l’indépendance, en présence des autorités
administratives et politiques, des représentants de la société civile, des
forces de défense et de sécurité et des journalistes de la presse publique et
privée.
Dans les différentes interventions, les manifestants ont dénoncé
l’irrationalité des mesures prises par la Cedeao, réaffirmé leur soutien total
aux autorités de la transition, invite le peuple malien à se serrer les coudes
et à s’entraider en vue d’atténuer les effets de ces sanctions. Ils ont
exhorté les autorités de la Transition à ne pas céder aux sanctions de la
Cedeao et de la communauté internationale et à persévérer dans leurs actions
pour instaurer la dignité du peuple malien, aujourd’hui, bafouée.
“Pour
l’instauration de cette dignité, nous, peuple malien, nous allons la défendre
ensemble au prix de notre sang et de notre vie”, a clamé haut un
intervenant. “Nous réaffirmons, ici, a souligné le colonel Ousmane Sangaré, que
cette souveraineté, si chèrement acquise sur les cendres de la domination
coloniale, ne pourra plus jamais être hypothéquée”. Selon lui, le Mali est
ouvert au partenariat “avec des pays conscients et sincères qui ont toujours
compris que le seul combat, qui vaille dans un monde globalisé et trouble à la
fois, est celui des intérêts équitablement partagés, selon le principe
sacro-saint d’un partenariat gagnant-gagnant”.
Noumballa CAMARA
Amap-San
Kayes
Des milliers de manifestants jeunes et vieux ont converge,
vendredi à la Tribune de l’Indépendance où s’est tenue la grande mobilisation
de soutien au gouvernement pour surmonter la rude épreuve des sanctions imposées
au Mali par la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao
et de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa lors de sommets
extraordinaires tenus le 9 janvier 2022 à Accra (Ghana). à travers ces mesures
drastiques, la Cedeao et l’Uemoa veulent contraindre notre pays à organiser des
élections, dans un bref délai, pour permettre le retour à une vie
constitutionnelle normale.
Sous un temps ensoleillé, le gouverneur de la Région de
Kayes, le colonel Moussa Soumaré, était entouré de ses proches collaborateurs,
des autorités administratives locales et des responsables des Forces Armées du
Mali (FAMa). Tous les chefs de services régionaux avaient été invités à cette
manifestation inédite.
« Nous rejetons les sanctions de la Cedeao (et de
l’Uemoa). C’est le combat de toute l’Afrique qui se mobilise pour soutenir le
Mali », a déclaré le colonel Moussa Soumaré depuis le podium installé en
face de la Tribune, sous les applaudissements d’une foule surexcitée et qui
brandissait des slogans hostiles à la Cedeao. Les drapeaux du Mali et de la
Russie flottaient partout, à travers la ville, notamment à la Tribune de l’indépendance.
Pour le gouverneur de Kayes, le Mali n’est ni contre ses
voisins ni contre la Cedeao. Le pays est, plutôt, contre les dirigeants de
cette organisation régionale qui est à la solde des néo-colonialistes. Il a
appelé les populations à rester « sereines et calmes”.
Dans une déclaration lue par le Dr Sidy Sangaré de l’hôpital
régional Fousseyni Daou, les mouvements et associations patriotiques de la région
de Kayes félicitent demandent aux
autorités de la Transition de procéder, entre-autres, au retrait du Mali
de ces organisations régionale et sous-régionale, à l’expulsion de
l’ambassadeur de France du Mali, à la création d’une monnaie nationale et d’une
banque d’or pour le Mali et la traduction de la Cedeao et de l’Uemoa devant les
juridictions internationales compétentes pour faits de « séquestration de
biens financiers dans les banques de la sous-région ».
« Nous appelons les peuples et surtout les jeunes de la
sous-région, à dénoncer, debout sur les remparts, le comportement honteux de
leurs gouvernants et leur exiger des comptes. Enfin, nous leur demandons de
continuer à apporter leur soutien indéfectible au Peuple malien et à appeler
tous les peuples du monde à faire de même. C’est à ce seul prix que l’impérialisme
français trouvera sa tombe en Afrique et la situation du Mali en sera le début »,
a soutenu le Dr Sidy Sangaré.
C’est l’ensemble de la Région (Cercles et Communes) qui a battu le pavé pour soutenir le gouvernement de Transition. Des manifestations similaires ont eu lieu à Diboli (frontière sénégalaise) et Samé.
Bandé Moussa SISSOKO
Amap-Kayes
Ségou
À l’instar de la capitale, Bamako, et des autres localités
du Mali, la Région de Ségou a organisé, vendredi, le grand meeting de soutien à
la Transition et de protestation contre les sanctions «injustes, inavouées et
inhumaines» imposées à notre pays par la communauté économique des états de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Des participants brandissaient les couleurs
nationales et des pancartes.
En chœur, ils scandaient: «Vive le Mali, vive la
Transition». «Le Mali appartient au peuple malien et non à la Cedeao», «Non aux
sanctions», «Vive la Transition, le peuple soutient le Mali», «L’heure de la
libération de l’Afrique a sonné » sont, entre autres, les messages que
l’on pouvait lire sur les pancartes et les différentes affiches. Cette grande
mobilisation s’est déroulée sous la présidence du gouverneur de la Région de Ségou,
le contrôleur général de police, Alassane Traoré, en présence des leaders
religieux, chefs coutumiers, des autorités, politiques, administratives,
communales, des représentants de la société civile, des organisations féminines.
Les différents intervenants à la tribune ont tous réitéré leur soutien aux autorités de la Transition, dénoncé les sanctions de la Cedeao, invité les chefs d’état ouest-africains à reconsidérer leur position et à prendre en compte les résolutions des Assises nationales de la refondation. Ils ont, également, appelé à l’union sacrée autour d’un objectif commun à savoir bâtir le Mali kura. Des ressortissants des pays frères du Sénégal, du Burkina Faso, Côte d’Ivoire sont, eux aussi, venus exprimer, à ce grand rendez-vous patriotique leur solidarité et leur soutien indéfectible au peuple malien. Le meeting a pris fin par des bénédictions.
Aminata Dindi SISSOKO
Amap-Ségou
Niono
Après la marche de soutien des fidèles musulmans de la Zawia
de Niono et celle des populations déplacées internes de Kolodougou coura,
les populations du Kouroumary, qui regroupe les Communes rurales de Sokolo, de
Diabali et de Dogofry, se sont retrouvées à Diabali, pour répondre à l’invitation
des autorités de la Transition . Les intervenants ont, tous, dénoncé les
sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa. Ils ont exprimé « tout leur soutien
aux autorités de la Transition ».
À Niono, ce jour, après la prière de vendredi, les fidèles
musulmans se sont rendus à la grande mosquée pour la lecture du saint Coran et
des bénédictions pour le Mali et les autorités de la Transition, en cette
période difficile et, cela, conformément aux recommandations du Haut conseil
islamique du Mali (HCIM).
Mahamadou SAMAKÉ
Amap-Niono
Mopti
Les populations de la Venise malienne, Mopti, ont
massivement répondu à l’appel des autorités par la mobilisation générale et des
prières, vendredi, suite à l’annonce de sanctions contre le Mali par les
organisations sous régionales, la Cedeao et l’Uemoa.
Dans toutes les mosquées, les fidèles musulmans ont,
d’abord, prié pour le Mali et la réussite de la transition. Dans l’après-midi,
aux environs de 14 heures, sous un ciel clément, des dizaines de milliers de
personnes ont convergé vers le rond-point central de Sévaré, en face du lycée
Hamadoun Dicko où était dressé un podium pour accueillir les autorités régionales.
Les manifestants, dans une ferveur ambiante, portaient des pancartes avec des
slogans anti-français et Cedeao, réclamant l’indépendance totale du Mali et une
monnaie nationale. Ils ont manifesté leur « soutien sans faille aux
autorités de la Transition » et salué « la coopération avec la Russie
et la Chine ».
Dans la déclaration remise au gouverneur, le porte-parole
des manifestants, Malamine Coulibaly, a rappelé que le Mali est déjà sous
embargo depuis 2012, avec l’arrivée de terroristes et que « les sanctions
inhumaines des organisations (sous-régionales) ne feront qu’affecter davantage
les populations ».
Il a demandé au président de la transition, qui bénéficie de
leur soutien total, de « rester ouvert au dialogue avec la
Cedeao pour l’intérêt supérieur du peuple malien ». à la Cedeao,
qui est née au Mali, « de réviser rapidement sa position dans le
respect des principes de l’organisation ».
Le gouverneur de la région, le colonel-major Abass Dembélé, s’est réjoui de la grande mobilisation de Mopti, signe du patriotisme de ses populations avant de les rassurer que le document qu’on vient de lui remettre sera transmis à qui de droit.
Dramane COULIBALY
Amap-Mopti
Nioro
Les populations de la Région de Nioro, à l’instar des autres
localités du Mali, se sont mobilisées, vendredi, pour dire non aux sanctions
imposées au Mali par la Cedeao et pour soutenir les autorités de la transition.
Unies dernière le chérif Mohamed Ould Cheicknè, elles condamnent cette décision
des chefs d’états ouest-africains contre notre pays et se disent prêtes à en
affronter les conséquences.
C’était en présence des autorités régionales, des représentants des organisations de la société civile et des milliers de manifestants venus de toutes les localités de la Région. à la place publique de la ville, qui a refusé du monde, plusieurs interventions ont animé cette manifestation de Nioro dont le coordinateur des chefs de quartier, le porte-parole de la famille du chérif, le représentant des jeunes, le président de la société civile, la présidente de la Coordination des associations et organisations féminines (Cafo) et le représentant des religieux qui a fini son intervention par des bénédictions pour le Mali.
Moussa DIAKITÉ
Amap-Nioro du Sahel
Rédaction Lessor
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