
La Région de Dioila compte 2.503 bénéficiaires pour 7.509 caprins
La Région de Dioila compte 2.503 bénéficiaires pour 7.509
caprins. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Urbanisme, de
l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population,
Imirane Abdoulaye Touré, accompagné de
son homologue en charge de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la
Famille, Dr. Coulibaly Mariam Maïga.
Le Projet pour l’autonomisation des femmes
et le dividende démographique au Sahel (Swedd) est une initiative conjointe du
groupe de la Banque mondiale, des Nations unies et de neuf (9) pays du Sahel
(Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Cameroun
et la Guinée). Il vise l’accélération de la transition démographie en vue de la
capture du dividende démographique et de la réduction des inégalités entre les
sexes tout en améliorant le niveau d’autonomisation des femmes et des
adolescentes.
Le Swedd a été lancé au Mali par la signature de l’Accord de
financement le 3 avril 2015 avec une mise en œuvre effective des interventions
auprès des bénéficiaires à partir de 2016-2017. Suite aux résultats
encourageants enregistrés, la Banque mondiale et le gouvernement malien ont
convenu de la prorogation du Projet jusqu’au 31 décembre 2024 avec un
financement additionnel de 71 millions de dollars US (environ 39,050 milliards
de Fcfa) dont 11 millions (plus de 6,50 milliards de Fcfa) de l’Agence
française de développement (AFD) sur la période 2021-2024.
Le sous-projet
apprentissage et autonomisation économique des filles/femmes a pour objet le
renforcement et l’amélioration du statut économique des filles/femmes et leurs
accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et
nutritionnelle dont le ministère porteur est le ministère de la Promotion de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille qui assure la cohérence conceptuelle et de
mise en œuvre des interventions avec les orientations de la politique du
département en matière de promotion du genre. P
our rappel, la première
stratégie du sous-projet vise à réduire le poids des barrières
socio-économiques et culturelles qui pèsent sur les filles et les femmes via
l’identification, la sensibilisation des leaders et autorités religieuses sur
ces barrières socio-culturelles (mariage des enfants, grossesses précoces...)
qui entravent l’épanouissement des filles/femmes.
La seconde stratégie vise à
renforcer les capacités techniques et économiques des filles/femmes non
scolarisées et déscolarisées via leur formation et leur installation dans les
métiers non traditionnels et les activités génératrices de revenus axées sur
les filières porteuses. De 2017 à 2020, le projet a formé, installé et
accompagné 2.791 filles/femmes dont 320 dans les Régions de Koulikoro, Nara et
Dioila qui, de nos jours, produisent et contribuent grâce à leurs revenus au
développement socio-économique de leurs localités respectives.
Pour
la deuxième phase du projet (2021-2024), le sous-projet couvre 7 cercles et 66
communes des Régions de Koulikoro, Dioila et Nara et cible principalement 8.076
filles/femmes pour un montant total d’installation (kit+fonds de roulement) de
plus de 1,017 milliard de Fcfa.
Il s’agit à travers des activités génératrices
de revenus d’apporter un soutien à 1.310 filles/femmes non scolarisées ou
déscolarisées identifiées dans les communes d’intervention (Groupe 1) ;18
filles/femmes déscolarisées sachant lire et écrire identifiées dans les villes
de Koulikoro, Dioila, Nara et Kolokani (groupe 2). 7 filles/femmes diplômées
des filières non traditionnelles pour femme (groupe 2) et 15.660 filles/femmes
à organiser en groupements de femmes et, dont 6.741 déjà organisées en 229
groupements de 30 filles (groupe 4) en ce qui concerne la première cohorte.
La mise en œuvre opérationnelle dans les Régions de Koulikoro, Dioila et Nara est assurée par l’ONG AFAR dans le cadre du Faire-Faire. Les filles/femmes de 15 à 30 ans sont les cibles dans les activités génératrices de revenus (AGR), les métiers non traditionnels et le renforcement des connaissances sur la santé maternelle, néonatale et infantile.
15
à 30 ans-Le président de l’ONG Afar, Amadou Cissé, a souligné que sa structure
est un partenaire du projet Swedd depuis 2017 pour exécuter les activités
spécifiques relatives au sous-projet d’Appui à l’apprentissage et à
l’autonomisation économique des filles/femmes de 15 à 30 ans dans les Régions
de Koulikoro, Dioila et Nara avec un objectif de renforcer et d’améliorer le
statut économique des filles/femmes et leurs accès aux services de santé
reproductive maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN).
Le
coordinateur national du Swedd, Moussa Sidibé, a rappelé les interventions du
Swedd qui couvre plusieurs domaines tels que la scolarisation et le maintien
des filles à l’école, le renforcement des compétences de vie à travers les
espaces sûrs, les clubs de maris et de futurs maris, les opportunités
économiques pour les filles/femmes, l’amélioration des indicateurs de santé
maternelle et infantile par le déploiement de 323 sages-femmes à travers le
Mali dont 38 déployées dans la Région de Dioila.
Pour clôturer son
intervention, il a invité les bénéficiaires à un bon usage du cheptel reçu afin
d’améliorer leurs conditions de vie. Il a salué les efforts déployés par les
services techniques du ministère de la Promotion de la Femme, l’ONG Afar
chargée de la mise en œuvre du sous projet opportunités économiques pour les
femmes.
Quant à la représentante de l’UNFPA, Anandita Philipose, cette
cérémonie d’installation de 4.752 filles/femmes est la preuve de l’avancée du
Mali vers l’accélération de la capture du dividende démographique et la
réduction des inégalités entre les sexes. Chose qui améliore le niveau
d’autonomisation des filles/femmes. «Investir dans la jeunesse féminine en leur
encourageant à entreprendre et développer leur potentiel constitue un gage
d’avenir prospère pour le Mali», a-t-elle ajouté.
La ministre de la Promotion
de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a tenu à remercier le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, pour son ambition et son attachement à
assurer la sécurité à tout le peuple malien en améliorant aussi les conditions
de vie des populations en général et celles des femmes en particulier. Elle a
rappelé que le Mali est caractérisé au plan démographique par une forte
proportion de jeune de moins de 15 ans représentant plus de 47% de la
population totale. Selon Mme Coulibaly Mariam Maïga, les filles représentent
plus de la moitié de cette population et constituent la couche la plus
vulnérable et la plus exposée aux risques de grossesse précoces, aux mariages
précoces et surtout à l’abandon scolaire.
Le ministre de l’Urbanisme, de
l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population a
signalé que le Swedd est en cohérence avec la dynamique entreprise par le
gouvernement du Mali sous le leadership du président Assimi Goïta, pour
promouvoir les questions de population et leur prise en compte dans la
planification du développement national.
Imirane Abdoulaye Touré ajoutera que
le sous-projet dont l’approche opérationnelle est basée sur le faire-faire par
7 ONG partenaires et, dont l’ONG Afar est chargée de l’exécution des
interventions pour le compte des Régions de Koulikoro, Dioila et Nara, prévoit
le ciblage, la formation, l’installation et le suivi de plus de 39.000
filles/femmes à travers le Mali.
Les kits d’installation de 4.752 bénéficiaires
dont 2.503 dans la Région de Dioila, l’objet de la cérémonie de ce samedi 26
août 2023, sont évalués à plus de 262 millions de Fcfa, comprenant le coût de
la formation, le coût d’achat de trois caprins par femme et un fonds de
roulement pour assurer les frais d’entretien et de suivi vétérinaire, nous dira
le ministre en chargé de l’Urbanisme.
La présente installation vient compléter les cibles à 3.821 bénéficiaires formées et installées dans la Région de Dioila pour un coût global de plus de 724 millions de Fcfa. Avant de procéder à la remise symbolique de quelques caprins aux bénéficiaires, le ministre Imirane Abdoulaye Touré a invité celles-ci à bien entretenir le cheptel afin que d’autres femmes puissent aussi en bénéficier permettant ainsi de ne pas rompre la chaîne.
Daniel FOMBA
Amap-Dioila
Rédaction Lessor
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