
Les malfaiteurs de leur côté changent régulièrement de méthodes dans le but de s’adapter à la situation et à l’environnement dans lequel ils opèrent pour faire le maximum de victimes. Dans la plupart des cas, les victimes n’ont que leurs yeux pour pleurer. Ce n’est pas H.T qui dira le contraire, lui qui, il y a quelques jours, a passé une sale journée à la suite d’une escroquerie spectaculaire.
Selon nos sources, H.T, le héros malheureux de cette affaire, est un septuagénaire, ressortissant du Nord et propriétaire d’une boutique à Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako. Cet homme est connu pour être très actif dans le commerce, lorsqu’il était à Gao. Par les temps qui courent, il a cherché et trouvé les moyens pour s’établir à Bamako, dans le quartier cité plus haut pour s’adonner à la même activité. Son activité florissait au point qu’il a fait appel à A, un de ses neveux du village. Ce garçon devrait le rejoindre pour lui prêter main forte. Ainsi dit, ainsi fait.
Progressivement, le garçon a été initié au commerce. Une confiance s’est installée entre lui et H.T son oncle. Lorsqu’il devait s’absenter pour telle ou telle commission en ville, l’oncle n’hésitait pas une seconde à laisser la gestion de la boutique à son neveu. Celui-ci s’est d’ailleurs montré méticuleux et rigoureux dans sa gestion. Conséquences : les rentrées financières ne cessaient de s’accroître.
Le commerçant semble-t-il aurait oublié qu’avec cette situation d’opulence, il devrait constamment être sur ses gardes, car des malfrats rodaient dans le secteur et étaient prêts à saisir la moindre occasion pour le soulager de ses recettes.
Le jour où le malheur lui est tombé dessus, le jeune boutiquier a reçu la visite d’un parfait inconnu. En ce moment, son oncle était sorti pour se rendre au centre ville pour une commission personnelle. Le bandit avait mis l’absence de l’oncle à profit pour approcher le neveu dans le but de mettre un plan machiavélique à exécution.
L’inconnu assis devant la boutique observait les entrées et sorties des clients sans piper mot. à un moment donné, il a décidé de se familiariser avec le jeune homme en prétendant qu’il est lui aussi un ressortissant du Nord. Nos sources n’ont pas précisé, si le voyou parlait la même langue que sa future victime. Mais il est parvenu à convaincre son vis-à-vis qu’ils sont tous les deux de la même localité du Septentrion. En peu de temps, une certaine confiance avait fini par s’installer entre lui et le jeune boutiquier qui de ce fait, a baissé la garde ; devenant donc moins vigilant. Ainsi, la première phase du plan du malfrat réussi, il ne restait plus qu’à mettre la deuxième à exécution, celui qui consistait à plumer le jeune.
Un jour, pendant que ce dernier était occupé avec des clients à l’intérieur de l’échoppe, le bandit a intercepté un autre client qui venait d’arriver. Nous apprendrons plus tard que ce dernier était venu avec une somme conséquente pour l’achat de denrées alimentaires. Certaines de nos sources ont estimé la somme a environ un million de Fcfa en espèces. S’il faut croire nos sources, le bandit aurait fait croire à ce client qu’il était le propriétaire de la boutique. Il s’exprimait dans un accent proche de celui de l’ethnie des vrais propriétaires de la boutique. Il est parvenu ainsi à convaincre ce client de lui remettre l’argent qu’il allait débourser pour l’achat des marchandises. Il aurait pris un rendez-vous avec l’acheteur pour qu’il repasse plus tard pour retirer sa commande de denrées alimentaires. Les choses sont allées si vite que le client lui a remis toute la somme avant de se retirer des lieux.
Puis, son butin en main, l’inconnu a disparu dans la nature comme s’il n’était jamais passé par là. Quelques heures plus tard, le client est revenu pour retirer ses marchandises. Lorsqu’il s’est adressé au boutiquier pour réclamer sa marchandise, celui-ci était tombé des nus. Le client trompé s’est mis à raconter la façon dont les choses se sont passées quelques heures plus tôt alors que le petit était occupé à l’intérieur de la boutique avec d’autres clients.
Une chaude discussion s’en est suivie et la devanture de l’échoppe était envahie par des curieux. Cela a coïncidé avec l’arrivée de l’oncle lui-même. Lorsque ce dernier a été mi au courant des faits, il est resté sans voix. Le vieux commerçant avait compris que sa boutique venait d’être la cible d’un arnaqueur. C’était l’occasion pour lui de confirmer au client naïf qu’il était le vrai propriétaire de l’établissement. Et qu’il travaillait seulement avec son neveu et non avec une tierce personne.
Malgré les efforts du vieux boutiquer, le client arnaqué ne voulait rien comprendre. Il a catégoriquement rejeté cette version du commerçant. Après plusieurs heures de discussions, la victime a fini par se rendre à la gendarmerie pour porter plainte contre le boutiquier. Là, les pandores ont été clairs avec les protagonistes. Cette histoire a été mûrement réfléchie et exécutée par un escroc professionnel. Tout ce que les gendarmes ont pu faire, c’est d’assurer les protagonistes de l’ouverture d’une enquête dans l’espoir de mettre la main sur le suspect. La suite des faits ne dit pas s’il en fût ainsi.
Tiédié DOUMBIA
Accident de la route à Missira : Fauché par une moto taxi
sur la route de la mosquée
La rue Achkhabad à Missira, en Commune II du District de Bamako est habituellement très fréquentée. Il y a des véhicules de transport en commun et surtout des véhicules utilitaires. Cette voie est donc animée presque 24h/24. Comme pour ne rien arranger à ce tintamarre indescriptible, l’indiscipline des citoyens vient aggraver une atmosphère complètement difficile. Très généralement, ce sont les piétons qui font les frais, car ils sont victimes d’accidents difficiles à expliquer avec souvent mort d’homme, comme c’est le cas présent.
La victime, un quinquagénaire, a été mortellement touchée par une mototaxi, alors qu’elle traversait la route pour, nous a-t-on dit, se rendre dans une mosquée située dans les environs immédiats. Ce malheur lui est tombé dessus, ce jour-là au niveau d’un rond-point du secteur cité.
Selon nos sources, le défunt que nous désignons par A.T est un commerçant qui a une boutique dans le marché du quartier, à seulement quelques encablures de son domicile. Le jour des faits, aux environs de 18 heures, il avait quitté son échoppe pour se rendre à la mosquée située de l’autre côté de la route. Pendant qu’il était en train de traverser la voie, très fréquentée, le quinquagénaire a été surpris au beau milieu de celle-ci par une mototaxi.
L’effet de surprise a considérablement réduit toutes ses chances d’éviter l’engin. Le conducteur de l’engin, lui aussi semblait-il, avait perdu le contrôle de son engin. Violemment heurté, le pauvre boutiquier a été projeté et traîné sur plusieurs mètres. Les premiers constats des témoins présents font état de sang qui coulait abondamment au niveau de la tête de la victime et deux fractures à la jambe.
Tout couvert de sang, l’homme a été transporté d’urgence à hôpital le plus proche. Les soins qui lui ont été prodigués n’ont pas permis de le sauver. 72 heures plus tard, le malheureux a rendu l’âme des suites de ses blessures. Quant au conducteur de la mototaxi, tout porte à croire qu’il avait profité du brouhaha créé autour de la victime tombée à terre, pour se fondre dans la nature.
Rédaction Lessor
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