
Du fer blanc utilisé sur le bâtiment effondré à l’ACI-2000
Même s’il n’y a pas encore de statistiques fiables en la matière, au Mali, des immeubles et autres infrastructures construites en ciment s’effondrent comme des châteaux de cartes. Le cas le plus récent est survenu le vendredi 30 juin 2023 à l’ACI-2000. Un bâtiment R+5 s’est complètement écroulé avec des dégâts matériels importants, mais sans pertes en vies humaines. L’infrastructure en partie habitée, est tombée au moment où elle se vidait de ses occupants à cause des poteaux cassés constatés par les services techniques de la direction nationale de l’urbanisme.
Mais avant cette énième catastrophe, la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) et l’Agence malienne de la métrologie (Anam) ont conjointement mené un vaste contrôle du 12 au 23 juin 2023. L’opération jugée par certains de salubrité publique portait notamment sur la qualité du fer à béton utilisé dans les chantiers. Elle s’est déroulée à Bamako et dans le Cercle de Kati, auprès des industries métallurgiques et des revendeurs ou commerçants appelés quincaillers.
LUTTER CONTRE LA FRAUDE- La motivation qui a guidé cette mission tant attendue dans le secteur par certains professionnels du BTP et même d’industriels, est de lutter contre la fraude sur les dimensions et la qualité des fers fabriqués ou importés et vendus au Mali. Le résultat attendu étant de retirer de la vente les fers ne répondant à aucune norme requise.
De nos jours, selon des quincaillers et agents de BTP, les enquêtes de marché ont prouvé que le fer produit par la société Imafer est de nos jours la meilleure qualité.
La normalisation a de tout temps a été le combat de l’Industrie malienne du fer (Imafer). Cette usine métallurgique fabrique un fer 100 % made in Mali à travers un laminage à chaud depuis 10 ans, ce qui confirme son expertise dans ce domaine.
Selon les commerçants de matériaux de construction et consommateurs « le fer d’Imafer est rapidement reconnu à l’œil nu grâce à son diamètre et longueur supérieur aux autres ».
Après le drame du 30 juin dernier, des images des pans de l’immeuble effondré à l’ACI-2000 montrent clairement que le bâtiment a été construit en fer blanc. Autrement dit, du fer obtenu à partir de rouleaux de fil de fer importés, passés à des températures de recristallisation. Le métal comprimé et écrasé perd en même temps sa dureté. Ce qui a pour conséquence la réduction de la résistance du métal qui se casse très facilement.
Selon des experts, en plus des matériaux de construction, plusieurs autres facteurs ou éléments entrent en jeu dans la réalisation sans danger d’une infrastructure. Notamment les études techniques, la qualité du sol, du ciment, le sérieux du bureau de contrôle, entre autres.
Seule une expertise complète peut déterminer les causes réelles de l’écroulement d’un immeuble. Toute autre conclusion hasardeuse peut s’avérer fausse ou relever de l’intox pure et dure.
Abdrahamane DICKO
Journaliste
Rédaction Lessor
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