
L’évènement a réuni du monde, samedi dernier à Kantébougou
(Commune de Baguinéda), plusieurs personnalités dont le promoteur du CIAB, Dr
Abdoul Wahab Diarra. La réalisation de cette
structure privée, alliée à l’Hôpital vétérinaire de Bamako, a coûté 200
millions de Fcfa. Bâti en campagne, le Centre est composé d’une salle de conférence
pour la formation en insémination artificielle, d’un parc animalier pour la
formation pratique, d’un laboratoire d’analyse, de conditionnement et de mise
en paillette des semences animales. Des chambres y ont été construites pour
accueillir les apprenants.
À l’occasion, les notables de
la localité ont salué l’initiative et remercié le promoteur. Et ce dernier,
prenant la parole, a évoqué les missions de son établissement : former et
encadrer les éleveurs maliens dans l’utilisation de l’insémination artificielle
comme instrument d’amélioration des moyens de production et de reproduction
face à une demande croissante en lait et en bilait.
«Notre objectif est d’aider
les éleveurs à améliorer la santé de leurs troupeaux, de les former dans la
technique d’insémination artificielle afin qu’ils arrivent à inséminer leurs
propres troupeaux, produire les semences fraiches ou congelées pour les clients
du CIAB», a développé Dr Abdoul Wahab Diarra. Et surtout, a-t-il ajouté, le
Centre va vendre et louer les semences et équipements à des prix réduits.
Le CIAB proposera diverses
formations, notamment en matière d’anatomie, de physiologie de la reproduction,
de détection des chaleurs, de gestion des cuves cryogénique, d’utilisation des
matrices récupérées à l’abattoir et d’utilisation du simulateur.
Le promoteur a précisé que
lui et son équipe vont travailler main dans la main avec le Centre national
d’insémination artificielle (CNIA) qui est reconnu comme la locomotive dans le
domaine de l’insémination artificielle au Mali. Il espère un partenariat fécond
avec le CNIA dont le directeur général, Sidy Keïta, a souligné que Baguinéda
est une zone agro-pastorale par excellence. Il a rappelé que le Centre national
est chargé de la coordination générale et de la mise en œuvre des activités de
diffusion des technologies d’insémination artificielle animale au Mali. Selon
lui, ce nouveau Centre accompagne le CNIA dans la mouvance de créer des unités
d’insémination artificielle dans plusieurs régions du Mali.
Après avoir visité les
locaux, le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural en charge
de l’Élevage et de la Pêche s’est réjoui de la qualité des équipements. Youba
Ba a soutenu que la mise en place de Centre d’insémination s’intègre
parfaitement dans la politique d’amélioration du cheptel malien et constituera,
sans nul doute, un appui important au sous-secteur de l’élevage.
Il a tenu à
souligné qu’à la date d’aujourd’hui, près de 14 unités de diffusion sont mises
en place et sont animées par 77 inséminateurs
bien formés et équipés. «Ainsi, de nos jours, plus de 78.000 vaches ont été inséminées.
Environ 35.000 croisés sont nés de ces inséminations et plus de 10.000 vaches
sont en production avec des rendements laitiers atteignant 12 à 15 litres par
jour et par vache», a apprécié le chef du département.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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