
Le président de la Transition saluant les officiels, vendredi dernier au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba
8 mars 1975-8 mars 2024, cela fait 49 ans que le Mali, à l’instar de la
communauté internationale célèbre, cette date dédiée à la Journée
internationale de la femme. L’événement, fêté cette année sous le thème
national : «Représentativité des femmes à la vie publique et politique :
enjeux, défis et perspectives», était placé sous la présidence du président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta, vendredi dernier au Palais de la
culture Amadou Hampâté Ba. C’était en présence du Premier ministre Choguel
Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel
Malick N’Diaw, des membres du gouvernement, dont la ministre de la Promotion de
la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. Y étaient
aussi des représentants du corps diplomatique.
Le président de la Transition a choisi la langue nationale bamanan pour
s’adresser aux femmes. Il a d’abord fait observer une minute de silence en
l’honneur des femmes qui ont perdu la vie dans la lutte contre le terrorisme.
Le président Goïta a ensuite remercié toutes les femmes pour leur résilience
face à l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa. Assimi Goïta a particulièrement
remercié la ministre chargée de la Promotion de la Femme pour tous les efforts
consentis à l’endroit de la famille.
Le chef de l’État a rappelé que notre pays est confronté à plusieurs défis,
notamment l’insécurité, l’insuffisance de l’énergie et de l’eau, l’insuffisance
d’infrastructures et les difficultés liées à l’agriculture. Au regard de ces
défis, a expliqué le colonel Assimi Goïta, il a été demandé aux syndicats de
taire les mouvements de revendications pendant 5 ans afin de pouvoir régler les
problèmes fondamentaux de la République. Selon le chef de l’État, l’apport des
femmes est capital dans le combat pour relever ces défis.
L’intégration des femmes dans les fonctions nominatives et électives est l’une des ambitions majeures de la Transition, a précisé le chef de l’État. «Nous tenons à l’application du principe du genre. Pour preuve, le chef de l’État a cité quelques postes stratégiques occupés par des femmes. À ce propos, il a parlé de sa conseillère diplomatique, de Mme le Médiateur de la République, de la présidente du Tribunal du commerce, de la directrice générale du Centre d’intelligence artificielle et robotique, de la directrice générale des eaux et forêts. Le colonel Assimi Goïta a évoqué aussi la gouverneure de Sikasso.
«Nous sommes en train d’opérer des changements dans la gouvernance du pays,
cela ne peut être fait sans l’implication des femmes.
C’est difficile
aujourd’hui, mais aucun sacrifice n’est de trop pour l’indépendance et la
souveraineté de notre pays. Cet engagement, nous pourrons en bénéficier dans
les trente ans à venir», a rappelé le président Goïta. Pour lui, le Mali Kura
est tout d’abord un idéal qui se traduit par le comportement. Et de déclarer :
«Nous voulons tracer le chemin pour nos enfants qui dans 30 ans pourront
reprendre le flambeau du patriotisme. Le souhait de la Transition est de
respecter le droit de tout un chacun, pour le bien-être de tous dans un Mali
paisible et prospère parce que, nous n’avons qu’un seul pays».
RÉSILIENCE REMARQUABLE- Pour la
ministre chargée de la Promotion de la Femme, le thème international :
«Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme», entend renforcer les
acquis et encourager les États, les gouvernements et les organismes
internationaux et organisations nationales à investir davantage dans les
efforts d’égalité et d’équité entre les sexes. Et de rappeler quelques
documents et structures stratégiques dont la mise en œuvre a boosté
l’amélioration des conditions des femmes tant dans les domaines politique,
social, juridique qu’économique.
Il s’agit, entre autres, de la loi n° 2015-052
du 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans
l’accès aux fonctions nominatives et électives et son décret d’application, de
la loi n° 2017-001 sur le foncier agricole au Mali qui intègre un quota de 15%
pour les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap. Elle a
parlé aussi de la loi n° 2018-027 du 12 juin 2018 relative aux droits des
personnes vivant avec un handicap et son décret n° 2021-0662/PT-RM du 23
septembre 2021, de la loi n° 2019-072 du 24 décembre 2019 portant Loi
d’orientation et programmation pour le secteur de la justice 2020-2024. Il y a
également la Stratégie nationale holistique de lutte contre les violences
basées sur le genre et le Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à
l’épanouissement de l’enfant.
Le représentant par intérim des Nations unies, éric Perdison, a expliqué
que le thème retenu par notre pays cadre parfaitement avec les objectifs de la
Feuille de route pour une intégration effective de la dimension genre dans le
processus électoral et les réformes politiques et administratives au Mali. Et
qui traduit, selon lui, toute la cohérence des dispositions prises par les
autorités maliennes afin d’accélérer le rythme des investissements en faveur
des femmes. «Pour nous, Agences, Fonds et Programmes des Nations unies, ces
dispositions représentent des gages et des motivations supplémentaires pour
renforcer et consolider nos appuis au gouvernement afin de l’aider à atteindre
l’Objectif de développement durable (ODD) qui vise l’égalité des sexes et
l’autonomisation des femmes et filles», a déclaré le diplomate onusien.
La représentante de la Coordination des associations et ONG féminines
(Cafo), Mme Kouyaté Goundo Sissoko, a reconnu que l’investissement pour les
femmes est fondamental pour construire un avenir meilleur pour tous. Pour elle,
il est clair que les Maliennes ont démontré une remarquable résilience face aux
défis, avant d’en appeler à la transformation de cette résilience en
opportunités concrètes.
«Les statistiques révèlent le niveau de
représentativité sectorielle peu satisfaisant, en dépit des engagements
juridiques nationaux et internationaux pris par le Mali». Et de rappeler à
titre d’exemple quelques statistiques. Seulement 25% des postes au sein du
gouvernement sont occupés par des femmes, soit un total de seulement 7 femmes
sur 28 membres du gouvernement. Au CNT, ce n’est guère mieux puisque les femmes
occupent 28,5 % des sièges, soit 42 femmes sur 147.
Rédaction Lessor
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