
Au carrefour Ibo situé dans le quartier Remblai (Commune de Koumassi), se
trouve une forte communauté nigériane. «Ici, c’est le terminus des Nigérians.
Depuis la qualification de leur pays à la finale de la CAN, c’est la grande
mobilisation», explique une Burkinabé rencontrée sur place. Selon elle, les
Nigérians et les Nigérianes seront très nombreux, dimanche au stade Alassane
Ouattara d’Olembe pour donner de la voix aux Super Eagles.
«Je supporte le Nigeria, je serai de
cœur avec eux. J’espère que le Nigeria remportera la coupe», a ajouté notre
interlocutrice. Moucha Olaegbe, un Nigérian établi en Côte d’Ivoire depuis 15
ans, affiche également sa confiance. «C’est le football, tout est possible,
mais je suis confiant», dit-il, en présence
de son aîné, Mese Baba.
«On
ne peut pas prédire un match de football, ce qui est sûr, le Nigeria joue bien,
tout comme la Côte d’Ivoire. Seul Dieu sait qui va remporter la coupe, c’est
quelque chose qui est déjà écrite», déclare Mese Baba, commerçant de son état.
Il renchérira : «J’ai confiance au Nigeria, nous sommes très contents de
voir notre pays en finale, la première depuis 2013. Chacun peut dire ce qu’il
veut, mais c’est Dieu qui décidera. Si le Nigeria remporte la coupe, on
remerciera Dieu et si la Côte d’Ivoire l’emporte, on dira toujours Dieu merci.
C’est la même famille».
Selon
un autre Nigérian qui a requis l’anonymat, quand le Nigeria a éliminé la Côte
d’Ivoire en 2013 (2-1, quart de finale, ndlr), il y a eu des incidents et
certains Nigérians ont été agressés, alors qu’ils célébraient la victoire des
Super Eagles. «ça, c’était les quarts de finale, cette fois c’est la finale et
j’invite mes compatriotes à rester discrets pendant et après le match», a
révélé notre interlocuteur qui est arrivé en Côte d’Ivoire en 2005.
L’un de ses amis appuiera : «S’ils (les Ivoiriens, ndlr) perdent, ils font
palabre, alors que le football n’est qu’un jeu. Si on perd un match, on doit
juste rentrer dormir». La discussion s’anime et sort cette idée : «Si nous
remportons la coupe, nous ne prendrons pas l’avion, nous allons prendre la
route et escorter nos joueurs jusqu’au pays».
Si on peut parier que les Super Eagles ne seront pas orphelins, dimanche au stade Alassane Ouattara d’Olembe, il reste que beaucoup de supporters ont la peur au ventre et craignent d’être agressés, en cas de victoire de leur pays.
L. M. D.
H. K.
Ladji Madiheri DIABY
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