
Les rideaux sont tombés, mercredi dernier, sur les travaux
de la 2è édition de la Conférence de haut niveau sur la lutte contre la
corruption organisée par l’Office central de lutte contre l’enrichissement
illicite (Oclei) et ses partenaires sur le thème : «lutte contre la corruption,
nouvelle dynamique, recouvrement d’avoirs illicites, coopération internationale».
À l’issue des travaux, les participants ont formulé
plusieurs recommandations dont la refondation des systèmes éducatifs africains
par la promotion d’un enseignement multilingue fondé sur la langue maternelle,
l’enseignement de l’histoire africaine et les valeurs sociales africaines en
particulier à travers des programmes d’éducation civique et morale réhabilités.
Le renforcement des capacités des institutions et agences dédiées à la lutte
contre la corruption, la mise en œuvre
effective des mécanismes de sanction et de lutte contre l’impunité font également
partie des recommandations.
La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de la
Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions, Ibrahim
Ikassa Maïga, en présence du président de l’Oclei, Dr Moumouni Guindo, le président
de l’Association des autorités anticorruption d’Afrique (AAACA), Dr Khaled
Mohamed Saïd Hassan et d’autres personnalités.
Par rapport à la recommandation relative à la refondation
des systèmes éducatifs, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des
relations avec les institutions dira qu’il faut aller chercher des réponses
dans nos valeurs sociétales, socioculturelles qui nous caractérisent, qui nous
rassemblent puisque, dit-il, ce qu’on a emprunté chez les autres ne nous a pas réussi.
Cette démarche d’élaboration d’un programme national d’éducation
basé sur nos valeurs, a-t-il poursuivi, est une volonté des autorités et du
peuple malien. «Ce programme sera enseigné à l’école, mais également dans les
familles, dans les entreprises comme dans l’administration publique, qui va être
inculqué à la petite enfance, depuis le préscolaire, le fondamental, le
secondaire, mais aussi à l’Université, ainsi que dans les écoles de formation
des nouvelles recrues à la fonction publique», a indiqué Ibrahim Ikassa Maïga
annonçant l’élaboration prochaine de cours d’éducation civiques morales et
patriotiques pour inculquer l’amour de la patrie.
Le ministre Maïga a, par ailleurs, révélé que nous sommes
potentiellement très riches, puisque le montant des avoirs spoliés, détournés
et transférés à l’extérieur dépasse de trois fois l’aide publique étrangère
pour notre pays. «Il suffit juste de mettre une politique résolue de lutte
contre la corruption pour que nous puissions nous auto suffire et nous développer»,
a indiqué le ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec
les institutions.
Le président de l’Oclei a, pour sa part, révélé que les
assises de cette année ont compté au moins 350 participants, dont pas moins de
76 participants internationaux en présentiel et 10 participants internationaux à
travers des vidéos conférences. Dr Moumouni Guindo a souhaité
l’institutionnalisation de cette conférence périodiquement suivant une périodicité
définie chaque année avec beaucoup plus de participants en terme de nombre, en
termes de pays et que les recommandations soient mises en œuvre de manière à
contribuer réellement et efficacement à la lutte contre la corruption au Mali
dans le Sahel, en Afrique et dans le monde entier.
Pour sa part, le président de l’Association des autorités anticorruption d’Afrique (AAACA), Dr Khaled Mohamed Saïd Hassan, a félicité l’État du Mali pour le succès impressionnant de l’organisation de cette conférence. «Nous avons été impressionnés par la place que le Mali accorde aux valeurs sociétales dans la lutte contre la corruption et la lutte contre l’enrichissement illicite», a-t-il confié, ajoutant que l’Afrique regorge d’esprits capables de développer des indicateurs plus précis que ce qui existe actuellement. Les indicateurs, selon lui, qui supportent les politiques nationales de lutte contre la corruption plutôt que d’être un facteur de frustration des responsables de cette lutte dans nos pays.
Amadou GUEGUERE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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