
Le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, a respecté la tradition dans le cadre de la commémoration du 34è anniversaire de l’avènement de la démocratie dans notre pays en déposant une gerbe de fleurs au Monument dédié à la mémoire de toutes les victimes de la répression de mars 1991.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, des membres du gouvernement, des présidents des Institutions de la République dont celui du Conseil national de Transition (CNT), le Général de corps d’armée, Malick Diaw. On notait également la présence massive des membres de l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union des élèves et étudiants du Mali (AMS-Uneem) qui ont tenu à témoigner de leur attachement à la démocratie. Des diplomates accrédités au Mali ont assisté à l’évènement.
C’est précisément à 9h00 que le Général d’armée Assimi Goïta est arrivé au monument des Martyrs. Il s’est acquitté du salut au drapeau avant de déposer la gerbe de fleurs au pied de l’imposant monument qui trône à l’entrée du premier pont dans le Quartier du Fleuve. Le Général d’armée Assimi Goïta s’est ensuite incliné devant la mémoire de toutes les victimes de mars 1991, comme le veut une tradition bien établie depuis déjà trois décennies. Car, selon le Chef de l’État, c’est au monument des Martyrs que le souvenir des évènements tragiques demeure dans la conscience collective et l’aspiration du peuple malien à vivre dans un pays pacifié, réconcilié. Bénéficiant d’une stabilité politique, économique et institutionnelle.
Le Général d’armée Assimi Goïta s’inclinant devant la mémoire des victimes de mars 1991
Le Président Goïta a rappelé qu’après trois décennies, notre pays fait face à des turbulences politiques et institutionnelles susceptibles de nous amener à nous poser un certain nombre de questions. Comme, qu’est-ce qui n’a pas marché et quel modèle de gouvernance devrons-nous adopter pour garantir la sécurité, la paix et le développement ? C’est pourquoi, s’est réjoui le Général d’armée Goïta, les autorités de la Transitions ont initié plusieurs actions afin de trouver des solutions durables aux préoccupations légitimes de nos populations, notamment les Assises nationales de la Refondation (ANR) au cours desquelles le peuple malien s’est exprimé à travers 517 recommandations.
La promulgation de la nouvelle Constitution demeure un acte fort dans la mise en œuvre de ces recommandations. Il a également rappelé le Dialogue inter-Maliens qui a produit près de 300 recommandations, toutes dans le sens de la recherche d’une paix définitive. Des recommandations mises à la disposition des rédacteurs de la Charte pour la paix et la réconciliation. «Je suis convaincu que la mise en œuvre de ces recommandations pertinentes permettra à notre pays de répondre aux aspirations profondes de nos populations», a espéré le Président de la Transition.
Rappelons, si besoin est, que c’est le 26 mars 1991 que le régime du Général d’armée Moussa Traoré a été renversé pour instaurer la démocratie dans notre pays. De mars 91 à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous le pont des Martyrs et les Maliens sont toujours en quête du bonheur auquel ils aspirent depuis.
Oumar DIAKITE
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