
Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, le directeur
général d’EDM-SA, Abdoulaye Djibril Diallo, la présidente de l’Association
professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (Apbef-Mali),
Mme Sidibé Aissata Koné, et le chef de file du pool bancaire, Lanfia Koita, ont
apposé leurs signatures en bas du document.
«La Société EDM-SA doit actuellement environ 269 milliards de Fcfa aux
banques. La présente convention permettra à la société et aux créancières de
convenir des conditions de remboursement sur une période de 10 ans avec un
délai de grâce d’un an à partir de la date de mise en œuvre, soit de mars 2024
à mars 2025», a expliqué le ministre de l’Économie et des Finances. Selon
Alousséni Sanou, cela permettra également aux banques de contribuer plus
efficacement au développement économique du pays et d’assainir leur
portefeuille qui commençait à présenter une augmentation des impayés.
Il a également souligné que cette
signature marque une étape dans la relance de la Société EDM-SA, en lui
permettant d’avoir tous les leviers nécessaires pour assurer son équilibre et
garantir la fourniture du service public. Le patron de l’hôtel des Finances a
remercié l’ensemble des banques ainsi que la Société EDM-SA pour la diligence
et la compréhension ayant permis d’aboutir à cet accord.
La présidente de l’APBEF-Mali a révélé que les banques maliennes, de 2022 à
2023, avaient accompagné plusieurs fournisseurs de la Société Énergie du Mali
pour un montant d’environ 259 milliards de Fcfa, qui étaient en impayés jusqu’à
fin décembre 2023. «Il était donc impératif de trouver une solution pour gérer
ces dettes, non seulement pour assainir nos portefeuilles, mais surtout pour
clore l’exercice avec nos commissaires aux comptes», a-t-elle confié, avant
d’assurer que les banques continueront à soutenir l’économie et l’État afin
qu’ensemble, nous puissions œuvrer pour le développement du Mali.
Quant au directeur d’EDM-SA, il a indiqué que cette convention permettra à
sa société d’améliorer sa trésorerie, de relancer ses activités et d’améliorer
sa desserte. «Cela permet également de relancer toute la gestion de
l’entreprise qui était véritablement dans une situation très difficile face à
son endettement», a-t-il ajouté, avant de garantir que les fonds seront
utilisés à bon escient.
De son côté, le chef de file du pool bancaire a indiqué que ce nouvel accord entre EDM-SA et le système bancaire permettra d’assainir le portefeuille des banques et d’améliorer ses conditions d’exploitation afin qu’elle respecte ses engagements. «Il ne s’agit pas pour le moment d’un apport de trésorerie directe, mais plutôt d’un soulagement financier pour la société, avec le paiement des échéances de prêt adaptées aux contraintes de l’activité d’EDM-SA», a-t-il expliqué. Il a aussi assuré que la BMS-SA, en tant que banque chef de file, jouera un rôle de catalyseur pour la mise en œuvre du présent protocole et le suivi des engagements pris par les différentes parties prenantes.
Amadou GUEGUERE
Dans un souci de modernisation et de rationalisation des prestations administratives, le Chef de l’État a adopté le décret n°0052 du 31 janvier 2025. Ce texte instaure de nouvelles redevances au titre des prestations de la direction générale des transports et de ses services régionaux et su.
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.
Pour assurer un démarrage optimal de la deuxième phase du Projet de formation professionnelle, insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II), il est prévu de faire une évaluation de l’état des lieux des jeunes financés par le projet et de ceux dont les projets ava.
Le Pr Djibril Sangaré a été reconduit à la tête de l’Association malienne de biosécurité et de biosûreté (Ambios) pour un nouveau mandat de cinq ans. C’était à l’issue de la 11è Assemblée générale statutaire de l’organisation, couplée à la Journée consacrée à la promotion.