
Objectif :
expliquer les raisons de certains choix et de certaines orientations prises par
la Transition depuis sa rectification, tout en réitérant la main tendue du
gouvernement à l’ensemble de la classe politique conformément à la volonté du
chef de l’État. C’était en présence du ministre de la Refondation de l’État,
chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga et de la
ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques
et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko. Y étaient également des
représentants de plusieurs formations politiques.
Le
chef du gouvernement a, d’entrée de jeu, placé les choses dans leur contexte.
«Quand nous venions après la rectification de la Transition, le 7 juin 2021, la
situation était très claire pour nous. Si jamais on élisait un président tout
de suite, dans quelques mois, il allait tomber», a-t-il rappelé. Pour lui, jamais
dans l’histoire, une nation ne s’est reconstituée à partir des élections. Ce
sont des gens déterminés qui assurent la sécurité et après, l’ensemble du
peuple fait des élections. Il a expliqué que les élections sont un élément de
la démocratie. Et d’admettre que la démocratie ne peut aussi marcher sans les
élections. «Aussi longtemps qu’on n’aura pas réglé la question de l’insécurité,
aller aux élections, c’est juste un discours», a-t-il martelé.
Pour
Dr Choguel Kokalla Maïga, c’est pourquoi il y avait une incompréhension entre
une partie de la classe politique et l’élite dirigeante. «Nous avons analysé la
situation, on est arrivé à deux conclusions», a fait remarquer le chef du
gouvernement. La première, c’est d’imposer la force de l’État malien. Sans cela
on va continuer à changer de régime. La deuxième, c’est que l’ensemble des
forces internationales constitue une camisole de force qu’on a mise sur le
Mali. Il faisait sans doute référence à la Minusma, à Barkhane, au G5
Sahel… Et depuis leur départ, selon le chef du gouvernement, la grande
offensive militaire déclenchée par les Forces armées maliennes (FAMa) a permis
d’aller dans les sanctuaires des terroristes.
«Avant, ils venaient
attaquer les villages. Cette fois-ci on va dans leurs bases, là où ils ont leur
logistique pour les détruire», s’est-il réjoui. Toutes choses qui ont rendu
possible la reprise par l’Armée malienne de localités aussi stratégiques comme
Ber, Annefis, Tessalit, Aguelhoc et Kidal. Preuve du manque de sincérité de
certains partenaires, le Premier ministre a regretté que lorsque le bateau
«Tombouctou» a été attaqué, la Cedeao et l’Onu n’en ont pas parlé encore moins
adressé une simple lettre de condoléances au président de la Transition.
Qu’à
cela ne tienne, le chef du gouvernement a souhaité qu’on ramène la majorité des
Maliens qui n’était pas dans la bataille pour faire la paix. Car, a-t-il
insisté, gagner la paix, c’est encore plus difficile que gagner la guerre.
Avant d’indiquer que si on veut changer le pays, il faut revoir la façon de faire et tirer les leçons du
passé. D’où le bien-fondé du Dialogue inter-Maliens initié par le président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Aussi,
le chef de l’Administration malienne a-t-il déploré le complot engendré par la
signature du caduc Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus
d’Alger. Sans oublier l’accord de défense entre la France et le Mali. Il a
toutefois salué l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR)
ainsi que les importantes réformes telles que l’opérationnalisation de
l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), l’adoption de la
nouvelle Constitution. Mais aussi les prouesses enregistrées au niveau du pacte
social, de la sécurité et de la justice. Il est également revenu sur la
formation de l’architecture du gouvernement notamment les ministres proposés
par le M5-RFP. Cela, pour dire qu’il n’y a eu nulle part de la tricherie.
Le
locataire de la Primature n’a pas manqué de préciser que l’Alliance des États
du Sahel (AES) est un processus irréversible dont les retombées seront «très
bénéfiques» pour les populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Pour
leur part, les représentants des partis politiques ont salué cette initiative
prise par le Premier ministre. Ils ont félicité cette volonté de rassembler
tous les fils du Mali afin de bâtir notre pays et de sortir de cette difficulté
de manière honorable.
Soutenant que la Transition est mal comprise par certains
acteurs de la classe politique, ils ont réitéré leur soutien aux efforts
consentis par l’ensemble du gouvernement. En
réponse, le Premier ministre a fait savoir que tout ce qui a été dit n’est pas
tombé dans l’oreille d’un sourd. Il a promis de les analyser avec beaucoup
d’attention, certifiant que cette rencontre ne sera pas la dernière.
Souleymane SIDIBE
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