Ces sources d’approvisionnement en eau potable ont été accueillies dans la satisfaction par les habitants des deux quartiers
À
Sangarébougou et Bandianbougou, deux quartiers périphériques de Bamako, des
habitants souffrent beaucoup de la pénurie d’eau potable. L’accès au liquide
précieux tend à devenir un privilège pour les populations de cette zone. Dans
le but de rendre leur quotidien moins pénible, le président de la Transition,
le colonel Assimi Goïta, est venu à leur secours.
Les 317 et 318è forages ont
été réalisés à cet effet respectivement au Centre de santé communautaire de
Sangarébougou (Asacosang) et sur le plateau du quartier Bandianbougou. Ces
ouvrages ont été inaugurés hier par son conseiller spécial chargé des œuvres
sociales, Aguibou Dembélé, accompagné de son staff.
Les
populations se sont réjouies de ces réalisations au profit de ces localités
rattachées au Cercle de Kati. C’était en présence du préfet de cette
circonscription administrative, Harouna Diarra. À
l’Asacosang, après avoir salué la réalisation du forage, le chef du village de
Sangarébougou a félicité le chef de l’État ainsi que les autres autorités pour
la construction d’un pont dans son quartier. Une réalisation ayant rendu
l’accès facile aux usagers. «Nous sommes très contents aussi bien pour le
forage construit dans le jardin d’enfants du quartier», a noté Nangolo
Coulibaly.
Tout
en relevant le dynamisme de l’équipe sanitaire du Centre de santé, le maire de
la Commune a réaffirmé leur soutien à la Transition. Car, selon Kassim Sidibé,
ce sont les autorités de la Transition qui ont posé des actions concrètes dans
la Commune de Sangarébougou. «Nous soutenons la Transition sans équivoque, pas
de quiproquo. Ce forage équivaut à de l’or et il doit être entretenu», a
instruit l’édile de la Commune. Soutenant qu’un Centre de santé ne peut
fonctionner sans eau. Il a formulé des bénédictions pour le colonel Assimi Goïta
afin qu’il mène à bon port la Transition.
La
porte-parole des femmes a raconté une histoire émouvante qu’elle-même a vécue
lorsqu’elle accompagnait une parente en travail. Ce récit relate le calvaire
auquel étaient confrontés les usagers de ce Centre de santé communautaire.
L’appétit venant en mangeant, Mme Kéita Korotoumou Tounkara a plaidé pour la
réalisation d’autres forages dans le quartier qui souffre de pénurie d’eau
potable.
Sur
le plateau de Bandianbougou, c’était la fête au village. Des femmes ont
accueilli la délégation avec une prestation de danse avec à l’appui le salut
militaire pour magnifier leur satisfaction. Ici encore, les différents
intervenants se sont réjouis de la construction d’un autre pont ayant facilité
l’accès à leur domicile. Ils ont également apprécié à sa juste valeur la
réalisation de ce forage chez eux. Le plateau de Bandianbougou demeure une
«zone rouge» en termes de l’accès à l’eau potable. C’est pourquoi, les
populations ont réaffirmé leur soutien à la Transition tout en souhaitant
l’implantation d’autres forages.
Le
conseiller spécial du président de la Transition, de son côté, a manifesté un
sentiment de fierté et d’espoir au regard du besoin d’eau qui était criard dans
ces localités. «Nous avons offert le forage au Centre de santé communautaire de
Sangarébougou en ayant comme devise que l’eau demeure le premier médicament», a
souligné Aguibou Dembélé.
Par contre, sur le plateau de Bandianbougou, des attroupements de femmes étaient souvent visibles la nuit autour d’un «puits naturel» pour se procurer du précieux liquide. Ce qui revient à admettre que les gens ont tendance à minimiser le besoin d’eau dans des quartiers périphériques de Bamako.
Heureusement
que le président de la Transition veille et s’emploie à n’oublier personne dans
le cadre de ses œuvres sociales. Raison pour laquelle, selon Aguibou Dembélé,
le chef de l’État a jugé nécessaire d’offrir ces forages aux populations de ces
deux localités.
«Nous sommes dans une opération d’inaugurations de forages à Bamako. Nous en avons fait dernièrement dans des écoles et elles continuent», a-t-il rappelé, indiquant que tout cela démontre l’engagement du président de la Transition envers le peuple malien en général et les indigènes en particulier.
Oumar DIAKITE
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