Face à la cabale médiatique dont ils sont victimes, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont décidé de reprendre le contrôle du récit sur leur région en mettant en place des médias capables de toucher toutes les populations. Ces médias (en cours d’opérationnalisation) sont l’aboutissement de processus rigoureux menés de bout en bout par les professionnels des trois pays. En effet, le 02 octobre 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso, les responsables des médias publics ont signé un mémorandum d’entente afin de renforcer leur coopération. Ils formalisaient ainsi leur engagement à soutenir la diffusion des actions de la Confédération.
Cette démarche a institutionnalisé la collaboration médiatique et garanti une couverture harmonisée des initiatives de la Confédération AES.
Pour amplifier la portée des communications, les documents relatifs à la création d’une chaîne de télévision et d’une radio ont été rapidement finalisés. Une grille de programmes AES a été élaborée et une page dédiée à la Confédération a été instaurée dans les journaux télévisés des pays membres. Par ailleurs, la mise en place d’une web TV AES a permis d’élargir la diffusion des contenus à un public plus large et diversifié.
Mercredi 26 novembre, lors du deuxième sommet des chefs d’État de la Confédération AES à Ouagadougou, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont signé le protocole d’accord portant création d’une radio confédérale baptisée « Daandè Liptako », ce qui signifie « La voix du Liptako » en fulfuldé. Son siège sera installé à Ouagadougou, avec deux antennes relais à Bamako et à Niamey pour assurer une couverture complète de l’espace AES. Le lancement officiel des activités de cette radio est prévu lors du prochain sommet des chefs d’État, programmé les 22 et 23 décembre 2025 à Bamako.
Aussi, pas plus tard que le samedi, le processus de recrutement du coordinateur général de la Télévision AES et de son adjoint a été bouclé. Ces postes sont revenus à deux figures connues du paysage médiatique malien, en l’occurrence Salif Sanogo et Sékou Tangara. Dans un communiqué rendu public le même jour, le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, a félicité les deux confrères dont les « qualités professionnelles, éthiques et déontologiques sont connues et reconnues de tous ». Le patron de la faîtière des organisations de la presse malienne a assuré de sa disponibilité entière à les accompagner dans cette mission noble dans un contexte de guerre informationnelle sans précédent.
Fatoumata KAMISSOKO
Dans leur marche vers la souveraineté et l’indépendance totale, les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES) ont officiellement annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale (CPI) et la création de la Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel (CPS-DH)..
Outil essentiel de promotion et de financement des projets structurants dans les secteurs stratégiques, la BCID-AES démarrera avec un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
L’initiative vise à bâtir un système de santé unifié et solidaire qui permettra d’améliorer la santé des populations par l’harmonisation des politiques, le partage des ressources et la coordination des efforts sanitaires.
Les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES), dans leur marche vers la souveraineté, ont reconnu la nécessité de s’unir autour de médias communautaires pour garantir une diffusion d’informations claires, fiables et adaptées aux aspirations de leurs citoyens. Ainsi, des p.
L’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences administratives et politiques (Fsap) de l’Université Kurukanfuga de Bamako livre son point de vue sur la présidence malienne de la Confédération des états du Sahel. Dr Ahmadou Touré relève également quelques insuffisances dans le fonctio.
Le Président Goïta qui a présidé la session a expliqué que depuis sa création, l’AES suscite un espoir profond, fondé sur l’aspiration à une émancipation digne, à une souveraineté assumée et à un développement reposant sur les ressources propres et le génie des peuples sahéliens..