
Le premier atelier national d’évaluation des capacités phytosanitaires (ECP), s’est ouvert, hier, dans les locaux de l’Office de protection des végétaux (OPV). Cette rencontre est la première de trois ateliers nationaux visant à élaborer des stratégies de renforcement des capacités phytosanitaires pour une meilleure protection des végétaux ainsi que la lutte contre les organismes nuisibles. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a réuni des chercheurs, consultants, institutions techniques et partenaires internationaux.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’outil d’évaluation des capacités phytosanitaires, développé par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Il a pour but de diagnostiquer les forces et les faiblesses du système phytosanitaire malien pour trouver des solutions efficaces en matière de protection des végétaux avec une meilleure gestion des risques liés aux organismes nuisibles. Le processus met également en œuvre un plan souverain pour combler les lacunes identifiées afin d’améliorer la sécurité alimentaire et le commerce international des produits végétaux.
Le ministre a rappelé que selon la Loi d’orientation agricole, la Politique de développement des productions végétales est d’une importance vitale pour accroitre la production et la productivité des exploitations agricoles. «Les organismes nuisibles aux végétaux ont des impacts dévastateurs sur les cultures. Ils entrainent des pertes économiques et des problèmes de sécurité alimentaire», a-t-il averti, soulignant l’importance d’un système phytosanitaire plus efficace pour relever les défis présents. Et le ministre d’jouter : «Les résultats de l’ECP amélioreront les normes internationales phytosanitaires et faciliteront l’accès aux marchés internationaux. Aussi, ils renforceront la coopération internationale dans le domaine de la protection des végétaux avec la formation des participants à la méthodologie de l’ECP».
Le directeur général de l’OPV, Halidou Moholoudou, a précisé que d’autres ateliers sont en vue. Il ressort de ses explications que le deuxième qui suivra, consistera à planifier des actions pour lever les insuffisances identifiées au cours de ce premier atelier. Et le troisième fera une évaluation de l’ensemble du processus pour adopter les documents finaux pour améliorer le système phytosanitaire national. «Cela fait des années, que nous protégeons nos cultures contre les infestations des nuisibles. Il fallait une pause pour évaluer ce qui a été fait, relever les insuffisances et bâtir une stratégie plus solide», a expliqué le directeur général de l’OPV.
De son côté, le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Adama Yaya Diarra, a jugé cet atelier crucial pour le développement du secteur agricole. «L’importance de la santé des végétaux n’est plus à démontrer. Elle est au cœur de notre souveraineté alimentaire et notre capacité à produire des denrées de qualité», a-t-il déclaré. Et de souligner les dangers des ravageurs et maladies de plantes sur les rendements agricoles et la biodiversité.
Adama Yaya Diarra a, par ailleurs, rassuré que la FAO en tant que pilier fondamental de la sécurité alimentaire, participera continuellement à l’amélioration des cadres réglementaires et institutionnels des infrastructures techniques phytosanitaires du Mali. Les résultats de ce processus d’ECP seront déterminants pour l’élaboration d’un plan d’action national phytosanitaire, réaliste et ambitieux, pour protéger les cultures et les moyens de subsistance des populations maliennes. Ils serviront également à orienter les interventions futures et mobiliser les partenariats techniques et financiers nécessaires à leur mise en œuvre.
DEMBÉLÉ Siguéta Salimata
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