Une vue du présidium lors de la rencontre
La cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral, Mamani Nassiré, s’est déroulée en présence de plusieurs de ses collègues du gouvernement dont le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé. Y étaient aussi le directeur général de l’EMP-ABB, le Colonel-major Souleymane Sangaré, et d’autres invités.
Durant trois jours (du 7 au 9 octobre), les participants composés essentiellement d’experts, de diplomates, d’universitaires et d’acteurs culturels échangeront sur les moyens de préserver le patrimoine sahélien menacé par les conflits armés, les trafics illicites et les effets du changement climatique.
Le directeur général de l’EMP-ABB a indiqué que la protection du patrimoine culturel ne se résume pas à préserver des objets anciens, mais constitue un acte de résistance et un pari sur l’avenir. Pour le Colonel-major Souleymane Sangaré, le patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel, est un levier de cohésion sociale et de développement durable, en stimulant notamment le tourisme culturel, l’artisanat et les industries créatives.
Le premier secrétaire à l’ambassade d’Allemagne a réaffirmé l’appui constant de son pays au Mali dans le domaine culturel. Julius Kleindienst a salué la richesse du patrimoine malien et sahélien, qu’il qualifie de «valeur universelle et vecteur de paix». Selon lui, protéger la culture, c’est contribuer directement à la stabilité du Sahel et à la cohésion des sociétés.
De son côté, le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a insisté sur la dimension citoyenne de la préservation culturelle. Selon lui, sauvegarder un site ou un manuscrit, c’est affirmer notre identité et renforcer la résilience de notre jeunesse.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, a rappelé le rôle déterminant des universités dans la documentation, la numérisation et la valorisation des archives et savoirs traditionnels. Il a plaidé pour une meilleure intégration de la recherche scientifique dans les politiques de sauvegarde du patrimoine.
Dans son discours d’ouverture, le ministre délégué auprès du Premier ministre a salué une initiative conforme à la vision portée par la Confédération des États du Sahel (AES) qui est celle d’unir les efforts pour protéger l’héritage commun. Pour Mamani Nassiré, préserver le patrimoine, c’est garantir la résilience de nos sociétés et contribuer à la souveraineté de nos nations.
Il a appelé à une réponse collective et transnationale face aux menaces qui pèsent sur le patrimoine sahélien, tout en souhaitant que le séminaire débouche sur une déclaration de Bamako ambitieuse et des projets concrets. D’après le ministre délégué, l’EMP-ABB se positionne ainsi comme un espace de réflexion stratégique et d’actions concertées, au service de la paix et de la culture dans le Sahel. «L’âme du Sahel est vivante et mérite d’être protégée avec la même ardeur que nos terres et nos vies», a indiqué Mamani Nassiré.
Au cours de la session, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a présenté une leçon inaugurale articulée autour de cinq points. Mamou Daffé a d’abord évoqué le contexte actuel du Sahel et du Mali en matière de sauvegarde du patrimoine commun, avant de définir la notion même de patrimoine culturel. Il a ensuite abordé les enjeux majeurs et les défis liés à sa préservation. Et de conclure en proposant quelques pistes de réflexions et recommandations à l’attention des participants.
Au cours de la rencontre, plusieurs panels thématiques aborderont la cartographie des atteintes au patrimoine, la coopération régionale et les perspectives d’intégration du patrimoine dans les chaînes de valeur économiques.
Souleymane SIDIBE
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