Deux réformes majeures retiennent particulièrement l’attention : la réorganisation de la Direction générale du contentieux de l’État (DGCE) et la relecture du décret fixant les taux de l'impôt spécial sur certains produits.
Créée en 2014, la DGCE a pour mission de prévenir et de gérer les litiges impliquant l’État et les organismes publics. Plus de dix ans après sa mise en place, son fonctionnement a révélé certaines insuffisances, notamment dans le recrutement des collaborateurs extérieurs lors des procédures d’urgence. C’est pour corriger ces faiblesses que le gouvernement a adopté un nouveau projet d’ordonnance. Ce texte vise à adapter le cadre juridique aux exigences actuelles des contentieux administratifs et financiers. En renforçant la souplesse et la réactivité de la DGCE, les autorités espèrent améliorer la défense des intérêts de l’État, notamment dans les dossiers complexes et sensibles. Cette réforme s’inscrit ainsi dans une logique de modernisation de l’appareil administratif et de professionnalisation de la gestion publique.
Dans le même esprit de rationalisation, le gouvernement s’est également penché sur la question fiscale. Le Conseil a approuvé un projet de décret fixant de nouveaux taux pour l'impôt spécial sur certains produits, dans la continuité de l’Ordonnance du 17 mars 2025 portant modification du Code général des impôts. Cette relecture vise à actualiser la fiscalité applicable à plusieurs secteurs, notamment ceux des bouillons alimentaires, des produits miniers et du tabac. Elle ambitionne d’harmoniser la fiscalité minière avec les objectifs de relance économique, tout en améliorant la mobilisation des recettes et en préservant un climat attractif pour les investisseurs.
Au-delà des textes adoptés, ces réformes illustrent une volonté plus large : celle de moderniser les instruments de gouvernance dans un contexte marqué par des défis budgétaires et administratifs importants. Elles traduisent une orientation vers plus de rigueur, de transparence et d’efficacité dans la gestion publique. Les effets attendus de ces réformes se feront sentir à travers une meilleure défense des intérêts de l’État, une fiscalité plus équitable et une mobilisation accrue des ressources. En définitive, l’ambition du gouvernement est claire : transformer ces initiatives en leviers concrets de modernisation administrative et de développement durable, au service d’une gouvernance publique plus performante et plus juste.
Souleymane SIDIBE
Les militants de la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) sont réunis depuis ce vendredi 14 novembre 2025 au Mémorial Modibo Keïta dans le cadre des travaux du 2è Congrès ordinaire de cette centrale syndicale..
La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enf.
L’événement a réuni 200 participants représentant 161 organisations de médias, d’entreprises, de think tanks et de centres d’études stratégiques, venus de 41 pays africains et de Chine.
Le Général de division Elhadji Gamou, gouverneur de la Région de Kidal, a effectué, le vendredi 7 novembre 2025, une visite de terrain à Koniba, dans le Cercle de Takalote. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue avec les populations et du suivi des actions de dévelo.
Dans un ouvrage de 65 pages, publié en octobre 2025 et dédié au Général Elhadji Gamou, gouverneur de Kidal depuis novembre 2023, Dr Ahmadou Touré, docteur en sciences politiques et expert en gouvernance, médiation et sécurité, met en lumière l’unité nationale, la stabilité, la réconci.
En deux ans, les infrastructures scolaires de la région ont été massivement réhabilitées et de nouvelles salles de classe construites, avec l’appui de l’Unicef et de ses ONG partenaires. Les dotations en matériels et fournitures scolaires, longtemps bloquées, ont repris à grande échelle.