
Delmi Boudjemaa, président du CSA
Le communiqué qui a
rapporté l’information, le même jour, indique que cette rencontre a été
l’occasion de procéder à une évaluation lucide de l’état actuel du processus de
mise en œuvre de l’Accord.
Lequel a connu une dynamique encourageante à la
faveur de la tenue, il y a quelques mois, de la réunion de niveau décisionnel
sur certains de ses aspects. Mais aussi à travers la session de haut niveau du
Comité de suivi de l’Accord (CSA), en septembre dernier, avec un accent
particulier sur l’importance et la nécessité de l’engagement de toutes les
parties maliennes à aller de l’avant dans la poursuite de ce processus.
Selon le même communiqué, la réunion a permis de mettre en exergue,
encore une fois, la place axiale de l’Accord dans le processus de stabilisation
du Mali tel que reflété à travers ses quatre piliers. Les membres de la
Médiation internationale ont, également, eu un échange sur les raisons ayant
conduit à la suspension des travaux de la 47è session du CSA, qui ont débuté le
29 novembre dernier.
Ainsi, ont-ils déploré ce développement qui va à
contre-sens de l’élan positif enregistré ces derniers mois, y compris les
efforts en cours pour l’opérationnalisation de la commission ad hoc en vue de
parachever les discussions sur la chaîne de commandement. Et l’intégration des
hauts cadres des Mouvements en vue du lancement du processus de Démobilisation,
désarmement et réintégration (DDR) global dans les meilleurs délais.
Aussi, les membres de la Médiation internationale ont échangé sur le dernier communiqué de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Ils ont souligné la responsabilité première qui incombe aux parties maliennes signataires de l’Accord (gouvernement et mouvements) dans l’avancement de la mise en œuvre de cet instrument. Il a ensuite lancé un appel solennel à ces parties à ne ménager aucun effort pour favoriser un climat de confiance et de respect mutuel.
REPRISE DES TRAVAUX- La Médiation internationale a aussi invité les
parties à faire preuve, de manière urgente et sincère, d’un engagement résolu
sur la voie de la réalisation des objectifs assignés à l’Accord, notamment la
paix, la sécurité, le développement et la réconciliation au Mali.
Mais aussi à
s’abstenir de toute déclaration qui risque de porter atteinte aux efforts
inlassables visant à instaurer un climat de confiance. Pour les membres de la
Médiation, cet engagement est d’autant plus nécessaire que la situation
sécuritaire qui prévaut dans certaines localités du pays reste extrêmement
fragile et le contexte politique interne demeure marqué par la conduite de
plusieurs processus décisifs, y compris l’élaboration d’une nouvelle
Constitution.
S’y ajoutent, le DDR et la mise en œuvre des projets de
développement, avec l’aide de la communauté internationale. Dans ce sillage,
les membres de la Médiation internationale ont réitéré leur soutien au Mali et
rappelé qu’ils se tiennent aux côtés des parties signataires de l’Accord pour
favoriser une mise en œuvre diligente et de bonne foi des dispositions
pertinentes de cet instrument de paix. Ils ont insisté sur la nécessité de la
reprise rapide des travaux du CSA qui constitue un cadre idoine permettant de
procéder aux évaluations requises et de convenir des actions concrètes à
entreprendre pour faire avancer la mise en œuvre de l’Accord.
La Médiation
internationale a, en outre, réaffirmé sa détermination à poursuivre
vigoureusement ses efforts. À cet égard, elle a encouragé l’Algérie, en sa
double qualité de présidente du CSA et de cheffe de file, à prendre les initiatives
nécessaires pour aider à répondre aux attentes légitimes du peuple malien de
voir l’Accord produire des résultats probants, notamment en termes de sécurité,
de stabilité et de développement durable.
Bembablin DOUMBIA
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