Après Tabaski : Reprise effective dans les services publics

Contrairement aux années précédentes, l’affluence était au rendez-vous, hier, dans les structures publiques après la fête de l’Aid El Kebir. Selon certains, cette situation est due à la nouvelle dynamique lancée par les autorités de la Transition pour la construction du «Mali Kura»

Publié mardi 12 juillet 2022 à 05:37
Après Tabaski : Reprise effective dans les services publics

 Les parkings de la Cité administrative étaient hier pratiquement pleins

 

Il est environ 7h 10 minutes à Bamako. Nous sommes sur l’axe Tour de l’Afrique-Pont des Martyrs. En ce jour de lundi, la circulation est beaucoup plus fluide. Des agents de la Compagnie de circulation routière (CCR), qui règlent d’habitude le trafic au niveau des ronds-points, la matinée, «ont pris  congé», en laissant ce job aux feux tricolores. Cependant, derrière cette apparence, des services publics fonctionnaient très bien dans notre capitale. à la direction de l’énergie du Mali (EDM-SA), les agents étaient presque tous présents. Et les parkings étaient quasiment remplis.

Individuellement ou collectivement, des travailleurs se rendaient visite pour se souhaiter bonne fête de Tabaski. Notre équipe de reportage a été reçue par Dramane Traoré, un responsable de la direction des ressources humaines de la structure. Ce dernier a indiqué que tout le personnel et le staff sont sur place dans leur service. D’après lui, cette situation est due au fait que le vendredi dernier a été déclaré comme jour chômé. «Du coup, les gens se sont sentis obligés de venir aujourd’hui (lundi)», a déclaré Dramane Traoré. Avant de prier pour le retour de la paix dans notre pays. Il a ensuite amené notre équipe à faire le tour des bureaux de l’EDM.

Même constat au niveau de la direction générale de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), où l’affluence était «un peu considérable ». Ici, les parkings étaient remplis au point que notre véhicule de reportage a eu du mal à se garer. également, le service tournait à plein régime, bien que «beaucoup de gens ont pris la permission pour aller fêter au village», selon les responsables de l’Institut. «Cela n’a rien comme entrave à notre travail qui évolue correctement. Et chacun se défonce pour qu’il n’y ait pas de blocage au niveau de sa structure.


Raison pour laquelle, on ne sent pas ces absences», a assuré le directeur central adjoint des ressources humaines de l’INPS, Modibo Danion. Ses propos ont été confirmés par Philipe Diarra, l’un des clients de la structure. Ce jeune, d’une trentaine d’années, était venu récupérer un chèque allocation familiale pour le personnel de son entreprise à la caisse de l’INPS, située au rez-de-chaussée du bâtiment principal.



Au niveau de la Cité administrative de Bamako qui accueille la Primature et plusieurs départements ministériels, l’ambiance était perceptible. Les parkings étaient pratiquement tous pleins. Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des agents étaient visibles dans les bureaux.


«Tout le monde est là sauf ceux qui sont en mission avec le ministre», a déclaré le secrétaire général du département en charge de l’Enseignement supérieur, Amadou Ouane. Selon lui, cette situation est due à la nouvelle dynamique lancée par les autorités de la Transition pour la construction du «Mali Kura». Mais aussi au nouveau leadership dans la conduite des affaires publiques.

Bembablin DOUMBIA

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