Ce jour-là, les coépouses K.T et C.S se trouvaient en cueillette dans la brousse quand une altercation les opposa jusqu'à ce qu'elles en viennent au corps à corps. S'en est suivie une bagarre au cours de laquelle, K.T se saisit d'un bâton et fracassa le crâne de sa coépouse qui assommée sur le coup, s'écroula à terre baignant dans son sang. Face à la gravité des faits, KT l'abandonna en brousse sous le Néré où la bagarre avait eu lieu avant de retourner au village sans dire mot sur son forfait.
Ce n'est qu'au crépuscule que leur époux Diakaridia Dembélé constatant l'absence de C.S qui n'était pas rentrée à la maison s'inquiéta et entama, avec l'aide de bonnes volontés, les recherches. Sans succès. Le lendemain le corps sans vie de la susnommée est découverte au bord d'une route à environ 2 Km de la sortie Est du village.
Son corps présentait de graves blessures sur le côté droit. L'affaire portée à la brigade territoriale de la gendarmerie de Fana aboutit à l'ouverture d'une enquête dont les investigations permirent l'interpellation de sa coépouse K.T avec laquelle elle était fréquemment à couteau-tiré. Elle est par la suite poursuivie puis inculpée pour le chef d'infraction de coups mortels.
L'accusée est restée constante durant toute la procédure jusqu'à sa comparution à la barre. Pour se justifier, la dame K.T a soutenu que sa coépouse la narguait pour n'avoir pas eu de garçon dans sa maternité et que cette action lui est restée en travers la gorge. Une situation qui lui a poussé à prendre sa revanche sur sa coépouse.
« Je reconnais les faits qui me sont reprochés mais je n'ai pas fait exprès. J'ai beaucoup de remords. En brousse, nous nous sommes battus et en réplique je lui donné un seul coup de bâton au niveau de la tête. Elle voulait que la donne le fruit du néré que j'avais cueilli, chose que je n'ai pas voulu car je gardais des rancunes contre elle.
On ne se parlait pas depuis deux ans. Elle se moquait de moi parce que je n'avais pas donné de garçon », a-t-elle déclaré. Pour la Cour, KT est juste rancunière d'où le drame. Le parquet a rappelé l'atmosphère hostile dans les foyers polygamiques avant de revenir sur les faits tels que ressortis dans l'arrêt de renvoi. Elle est coupable, a requis le parquet.
L'avocat de la défense n'était pas de cet avis. Le conseil a tenu une version contraire. Pour lui, la victime a été la première à se saisir d'un bâton en administrant des coups à sa cliente. «
Elle a répliqué et s'est maladroitement défendue », a-t-il ajouté. La défense plaide alors la légitime défense et sollicite la clémence de la Cour. Reconnue coupable sans circonstances atténuantes, la violente coépouse a écopé de 5 ans de réclusion criminelle.
Tamba CAMARA
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