Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, a présidé hier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la clôture de l’atelier technique de renforcement des capacités sur la communication gouvernementale. C’était en présence du directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali (Cigma), Ibrahima Traoré et du chef de la cellule de communication et des relations publiques de la Primature, Alassane Ag Mohamed. Plusieurs experts de la communication ont également pris part à cet atelier de trois jours.
Ces travaux consacrés de renforcement des compétences des acteurs de la communication gouvernementale ont porté sur la communication et la lutte contre le terrorisme au 21è siècle, la guerre informationnelle et l’influence stratégique. Y compris la communication gouvernementale à l’heure de la refondation, l’évaluation de la communication gouvernementale, forces et faiblesses ainsi que les réformes et les perspectives de la fonction de chargés de communication dans les départements ministériels.
Les réflexions ont abouti à plusieurs recommandations qui permettront, selon le ministre Alhamdou Ag Ilyène, de jeter les bases d’une stratégie ambitieuse et cohérente pour redynamiser la communication gouvernementale. Au nombre de ces propositions, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication stratégique gouvernementale avec un plan d’actions, la création autour du Porte-parole du gouvernement et du ministre chargé de la Communication d’un mécanisme de coordination de la communication gouvernementale et de gestion de l’information en temps de crise.
Le ministre Alhamdou Ag Ilyène avec les experts de l’atelier
Les participants ont également proposé la réalisation de sondages et des enquêtes d’opinion comme moyens de mise en œuvre de la communication gouvernementale. S’y ajoutent la création des plateformes numériques pour le gouvernement et l’organisation en direction des leaders d’opinion une série de consultations publiques pour mieux expliquer les choix et réalisations du gouvernement, l’importance de la culture de la paix, la citoyenneté afin de susciter des adhésions. Ils ont proposé de donner un statut conséquent aux chargés de communication dans les départements ministériels et insuffler une nouvelle dynamique au Cigma dans le dispositif de la communication du gouvernement en opérationnalisant ses textes de création et d’organisation.
Le ministre chargé de la Communication expliquera que la communication gouvernementale est un mécanisme inclusif impliquant tous les acteurs de l’écosystème de l’information et de la communication publique et privée. Cet atelier, a-t-il souligné, a été un espace d’échanges constructifs et une étape décisive vers une communication plus performante, mieux adaptée aux attentes de nos concitoyens et adaptée aux défis de notre époque. «L’organisation de ces journées de renforcement témoigne de la ferme volonté du gouvernement d’associer pleinement les médias à la communication de l’État. Nous savons que les médias jouent un rôle de premier plan dans la vulgarisation de l’action gouvernementale.
Nous comptons sur les médias de proximité, véritables relais pour atteindre les populations dans les zones les plus reculés du pays», a affirmé Alhamdou Ag Ilyène. Le patron du département en charge de la Communication a, au nom du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, félicité les panelistes et les modérateurs qui, «par leur expertise et leur pédagogie», ont donné un éclat particulier à cette rencontre. Alhamdou Ag Ilyène a rassuré les participants que les recommandations seront remises, avec diligence, au chef du gouvernement pour leur prise en charge effective.
Par ailleurs, il a invité les acteurs de la communication gouvernementale à mettre fin aux «petites rivalités» entre eux (la presse publique et privée, les influenceurs et les médias traditionnels). Le président de la Maison de la presse a salué cette initiative du gouvernement visant à rassembler les fils du pays autour de l’essentiel qui est de trouver les voies et moyens par lesquels, on peut accompagner notre pays. Pour Bandiougou Danté, il est de notre devoir aussi de pouvoir informer nos populations de manière saine pour leur permettre de savoir que beaucoup d’informations infondées sont données sur notre pays.
Tiedié DOUMBIA
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