
Cela ne fait l’objet d’aucun doute que la police doit
quelque part sa performance à un puissant réseau de renseignements. Ainsi, de
façon constante, elle pourra faire échouer
les plans les plus machiavéliques des bandits de tout acabit. Les résultats
enregistrés ces derniers jours par les limiers des 10ème et 14ème
arrondissement du District de Bamako, en sont une illustration parfaite.
Les éléments
des dits commissariats de police, dirigés par les Commissaires divisionnaires
Mariam Doumbia (10ème) et Ouassa Keita,
(14ème) ont récemment mis hors d’état de nuire deux bandits de grand chemin,
quasi spécialisés dans le braquage à main armée. Nous les désignons par leurs initiales T et
B. Ils seraient tous les deux âgés d’une vingtaine d’années et semblaient
s’unir pour former une association de malfaiteurs spécialisés dans le braquage à
main armée.
Si le duo de malfaiteurs n’épargnait aucun quartier de la cité des
Trois caïmans, il avait choisi de sévir dans
des quartiers populaires comme Niamakoro, en Commune V du District de
Bamako et Kalabancoro, à la périphérie de la capitale.
Selon nos sources, les deux malfrats dont il est question, ne sont pas des novices dans la commission d’actes infractionnels. Bien au contraire. Ils seraient d’ailleurs bien connus par les populations des deux quartiers sus cités pour y avoir posé des actes qui ont longtemps marqué les esprits de leurs victimes.
Ils ont sévi ainsi durant un bon moment, jusqu’à la
nuit du 30 au 31 juillet dernier aux environs de zéro heure. Cette nuit-là, les
deux bandits avaient dans leur viseur des étudiants résidents à Kalabancoro.
Décidés
à attaquer les pauvres étudiants jusque dans leur domicile, T et B ont élaboré
leur stratégie avant de descendre au domicile de leurs victimes. Ils ont
dissimulé leurs visages sous des cagoules avant de faire irruption dans la
chambre des étudiants.
Ils les ont mis en joue avec leurs armes avant de les déposséder
de deux téléphones portables (iPhone13) de marque Samsung, et d’un ordinateur
portable. Les malfrats ont ensuite disparu dans la nuit noire comme s’ils n’étaient
jamais passés par là.
Malheureusement pour eux, bien qu’ils avaient les visages
dissimulés sous des cagoules, leurs victimes les ont reconnus. Les deux pauvres
étudiants ont juste attendu que le soleil se lève pour se rendre au
commissariat de police du 10ème arrondissement pour déposer leurs plaintes au
près de la Divisionnaire Mariam Doumbia, contre les suspects.
C’est ainsi que la BR dudit commissariat est
entrée en action avec la ferme volonté de mettre la main sur le duo de
braqueurs qui coupait le sommeil des habitants des quartiers cités plus haut. à
la suite des investigations, les limiers ont retrouvé un des téléphones
portables dans les Halls de Bamako.
Quelques jours plus tard, à la suite d’une
intervention pour déjouer un cas de braquage, les mêmes éléments de l’Unité des
recherches ont mis le grappin sur celui qui sera identifié plus tard comme le
nommé T. Coincé, il est aussi tôt amené dans les locaux du commissariat de
police pour y être entendu. C’est au cours de son audition que T a dénoncé son
complice B.
Comme par coup de chance, celui-ci a été recherché, coincé
et interpellé. Mais cette fois-ci, ce sont les limiers de la Divisionnaire
Ouassa Keïta qui avaient coincé ce second bandit avant de lui mettre le grappin dessus. Et c’était
à la suite d’un autre cas de braquage qui avait mobilisé les éléments du 14ème.
Curieusement, les policiers des deux commissariats de police venaient
d’interpeller deux éléments d’une même bande sur deux opérations différentes,
dans deux endroits séparés de la ville.
Une gestion collégiale de cette affaire entre le 10ème et le 14ème a permis aux policiers de mettre la main sur un pistolet Automatique (PA) amélioré et un chargeur vide. La collaboration policière qui s’est poursuivie, a permis de clarifier tous les contours de leurs agissements. Leurs dossiers ont été ficelés et ils ont été envoyés devant les tribunaux dont relèvent les secteurs concernés.
Yaya DIAKITE
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