
Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a échangé, hier dans la matinée au palais de Koulouba, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Salem Ould Merzoug que le Chef de l’État a reçu en audience.
Au terme de l’audience, Mohamed Salem Ould Merzoug a indiqué qu’il était porteur d’un message du Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould El-Ghazaouani, à son frère et ami, le Général d’armée Assimi Goïta. Il dira que ce message s’inscrit dans le cadre des concertations régulières entre les deux Chefs d’État et témoigne de la solidité des relations bilatérales, compte tenu de leurs fondements géographiques, historiques, culturels et sociologiques.
«Les deux Chefs d’État ont cette volonté commune de consolider, diversifier et renforcer cette relation dans l’intérêt des deux peuples et au bénéfice de toute la sous-région», a fait savoir le chef de la diplomatie mauritanienne, avant de confier que la problématique de la migration a également été au cœur des échanges avec le Chef de l’État. Pour le Président Mohamed Ould El-Ghazaouani, dira son ministre des affaires étrangères, la migration est un phénomène humain normal; surtout dans notre sous-région, où le mode de vie est fondé sur la mobilité en grande partie. Il a rappelé qu’au niveau mondial, 180 à 200 millions de personnes migrent par an.
«Mais contrairement à ce qu’on pense, sur ces 200 millions de personnes, il n’y a que 14% qui sont des Africains et sur ces 14%, 80% migrent au niveau du continent africain», a expliqué le ministre mauritanien chargé des Affaires étrangères. Et d’ajouter que ce sont ces 80% de migrants africains qui nourrissent ce mécanisme qu’on appelle la migration traditionnelle, économique, sociologique et religieuse.
Le ministre mauritanien chargé des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug (micro) s’est réjoui d’avoir eu une parfaite identité de vue avec la partie malienne
Ils assurent également une stabilité dans nos pays. «C’étaient des digues contre toute mésentente et cela s’est bien passé compte tenu de l’hospitalité mutuelle entre des peuples frères», a souligné Mohamed Salem Ould Merzoug. Cependant, a-t-il déploré, il se trouve qu’on a assisté, au cours des dernières années, à une recrudescence maléfique de migration irrégulière. D’après lui, ce fléau est organisé par des réseaux de trafiquants des personnes et a pour conséquences de vraies tragédies humaines.
500 CADAVRES DE JEUNES AFRICAINS- Étayant ses propos, le diplomate mauritanien dira que pour l’année 2024, son pays a repêché sur ses côtes maritimes plus de 500 cadavres de jeunes Africains venant du Sénégal, de la Gambie, de Mauritanie, de la Guinée… Du 1er janvier 2025 à aujourd’hui, plus de 100 autres ont été retrouvés, a-t-il ajouté. Avant de s’interroger : «Doit-on laisser les réseaux de trafiquants des personnes lancer notre jeunesse sur la route de la mort ? Non, on doit lutter ensemble contre ces réseaux. Et comme l’a dit le Président Assimi Goïta, cela passe par la coordination et l’anticipation».
Cela est d’autant plus normal que c’est une responsabilité commune de lutter contre ces réseaux, a signalé l’émissaire mauritanien. Mohamed Salem Ould Merzoug a indiqué que ce qui est en train d’être fait va de soi. Ce n’est que le résultat des rapports entre nos pays qui ont toujours été excellents à travers la migration régulière et ordonnée. «Ce que nous sommes en train de faire est de rendre la migration régulière, une migration sûre et ordonnée. Cela implique à ne pas être laxiste vis-à-vis des personnes qui ne sont pas en règle», a-t-il dit sans ambages.
Se réjouissant d’avoir eu une parfaite identité de vue avec la partie malienne sur l’ensemble des questions abordées, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a assuré que les Maliens seront toujours les bienvenus en Mauritanie. Il signalera que les points d’entrée dans son pays pour les populations maliennes ont été multipliés par trois pour leur permettre d’entrer de façon régulière, en ce sens qu’elles soient enregistrées au Mali et en Mauritanie.
«C’est ce qui est régulier», a-t-il précisé, demandant aux gens de faire en sorte que ce que les autorités des deux pays sont en train de préparer ensemble, soit respecté. Mohamed Salem Ould Merzoug a aussi précisé que les Maliens qui ont été touchés par le récent refoulement dans son pays, sont des gens en situation irrégulière pour la plupart. Cette visite fait suite à celle effectuée par une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, au Chef de l’État de la Mauritanie, il y a quelques semaines. Ce déplacement s’inscrit dans l’optique d’améliorer les conditions de séjour de nos compatriotes vivant dans ce pays.
Bembablin DOUMBIA
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