
La satisfaction des besoins et des préoccupations des populations maliennes est inscrite dans les priorités du gouvernement de la Transition
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a rencontré hier dans la salle de réunion de son département, les acteurs des associations des consommateurs du Mali. Objectif : échanger sur la vie économique, informationnelle et communicationnelle de notre pays.
Faut-il le rappeler, le Président de la Transition avait instruit le gouvernement de la Transition d’inscrire dans ses priorités la satisfaction des besoins et des préoccupations des populations maliennes.
Cette instruction présidentielle, consignée dans sa lettre de cadrage, a été présentée aux associations des consommateurs par le ministre Moussa Alassane Diallo. Cet exercice s’inscrit dans une série de rencontres entre les composantes du secteur privé et le gouvernement pour la mise en œuvre du plan d’actions validé le 13 janvier dernier par le Chef du gouvernement afin d’assurer la satisfaction des besoins élémentaires des populations.
Le ministre Moussa Alassane Diallo a invité les associations des consommateurs à comprendre et intégrer dans leur démarche toutes les guerres auxquelles notre pays fait face aujourd’hui. «Nous sommes confrontés à une guerre militaire, à travers la lutte contre le terrorisme, une guerre diplomatique, mais aussi et surtout à une guerre économique, informationnelle et communicationnelle», a-t-il insisté, ajoutant que toutes ces guerres ont un dénominateur commun : la déstabilisation de notre pays. Ainsi, dira t-il, «il faut qu’on soit conscient et qu’on l’intègre dans nos démarches et langages et se préparer à y faire face».
Selon lui, la guerre économique concerne tous les segments de notre pays. «Elle est particulièrement tournée vers l’État lui-même, c’est-à-dire comment empêcher aujourd’hui l’État du Mali à avoir accès à des ressources sur le marché sous-régional et international afin d’assurer le financement de son économie et de son budget», a-t-il dit. Et d’ajouter que cette même guerre est également tournée vers le système bancaire, avec comme objectif d’empêcher le réfinancement du système bancaire malien, de pénaliser et entraver le bon fonctionnement de nos banques. Aussi, cette guerre économique est tournée vers nos sociétés et entreprises publiques.
Le ministre chargé du Commerce a indiqué que ces guerres (économique, informationnelle et communicationnelle) ont pour objet de saper le moral des Maliens, de créer le désespoir, le doute, la déception et la psychose au niveau de la population. Mais aussi, de faire en sorte que «nous n’ayons pas confiance en nous-mêmes pour créer le chaos».
EFFORTS DE LA DGCC- C’est pourquoi, a-t-il dit, l’on verra beaucoup d’acteurs qui s’agitent à travers des fausses informations sur l’économie et la gouvernance du Mali. «Vous devez faire en sorte de ne pas être partisans de cette guerre de désinformation sur notre pays. Vous devrez être vigilants, mobilisés, engagés et déterminés à apporter les vraies informations sur notre économie et sur l’évolution des prix sur le marché», a insisté Moussa Alassane Diallo.
Par ailleurs, il a souligné les efforts consentis par la Direction du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) pour assurer l’accès de nos populations à des denrées de première nécessité à des prix raisonnables pour la stabilité de l’approvisionnement et garantir la stabilité des prix sur l’ensemble du territoire.
À cette occasion, le directeur général de la DGCC a présenté le plan d’actions arrêté par le gouvernement pour assurer la satisfaction des besoins fondamentaux de la population. Ce plan a été élaboré avec la contribution de l’ensemble des acteurs du secteur privé. Il comporte 14 mesures portant, entre autres, sur la prorogation de la suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation (TCI), la suspension de la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur l’importation de 30.000 tonnes de graine de coton ainsi que sur l’importation des aliments de volaille et de poisson qui sont en cours de réalisation.
Il y a également l’aménagement des nouveaux sites des marchés à bétail et la sécurisation des nouveaux pendant l’année en cours. Parmi les réalisations de ce plan, figurent l’importation du sucre depuis janvier dernier, la suspension de la perception de la TVA sur l’importation d’une quantité de 100.000 tonnes de riz pour anticiper sur l’atténuation des conséquences de l’inondation des champs.
Le président du Réseau malien des consommateurs de téléphonie mobile (Remacotem), Dr Adama Traoré, à la sortie des échanges, a affirmé l’engagement ferme de l’ensemble des associations et consommateurs du Mali à accompagner le gouvernement par rapport à tout ce qui sera entrepris pour le bien-être de la population malienne.
Fadi CISSE
La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) a organisé, hier au Parc des expositions de Bamako, la session 2025 de son Assemblée consulaire. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, en présence du président de la Ccim, .
Nos commerçants ont promis de rester dans la continuité des dispositions prises l’année passée pour le bon déroulement de cette période de grande consommation. Avant d’assurer que les citoyens auront accès aux denrées de base dans la plus grande facilité et à un prix raisonnable.
La radio est un outil incontournable d’alerte des populations, de diffusion des messages de prévention. Elle contribue aussi à l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes.
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population en amélioration leurs conditions de vie.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.
Les besoins annuels de notre pays en ciment sont estimés à 3.600.000 tonnes, a précisé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur.