Instance du cycle de programmation de la recherche agricole,
cet atelier de cinq jours (du 13 au 17 juin) se veut un forum d’échanges
scientifiques, d’évaluation des résultats obtenus et de propositions
d’activités de recherche. Les participants doivent analyser chacun les 113
documents, dont 93 rapports et 20 propositions de recherche.
Selon le directeur général de l’IER, l’amélioration de
l’accès aux semences de qualité est envisagée dans le cadre d’une programmation
harmonisée impliquant les différents acteurs concernés. Pour Dr Modibo Sylla,
en 2021, sa structure a produit 22.630 kg de semences de pré-base toutes
cultures confondues contre 88.042 kg en 2020. La production de semences de base
a atteint 135.125 kg en 2021 contre 122.099 kg en 2020.
La quantité de semences
certifiées a été évaluée à 103.557 kg en 2021 contre 5.336 kg une année avant.
Les activités de renforcement des capacités ont connu un essor en 2021, grâce
au nombre de projets réalisés.
En la matière, a précisé Dr Modibo Sylla, sur 120 projets
prévus 99 ont été exécutés, soit un taux de réalisation de 83%. Il a noté que
le nombre de stagiaires encadrés a atteint 220 sur une prévision de 181, soit
122%. 25.010 producteurs sur une prévision de 7.512 ont été formés, soit 333%.
Le nombre d’agents techniques et de chercheurs formés s’est établi à 197 sur
une prévision de 192, soit 103%. 22 formations diplomantes ont été réalisées
sur 25 prévus, soit 88%, a précisé Dr Modibo Sylla.
Pour ce qui est l’amélioration de la production et de la
productivité agricole, il reste un grand défi à relever par la recherche
agricole. Car, dira-t-il, elle requiert des stratégies orientées sur le
développement des technologies adaptées dans les domaines des productions
agricoles, animales, sylvicoles et halieutiques. Face par exemple au changement
climatique, il faut faire preuve d’imagination afin de développer des
technologies intelligentes.
À cet effet, a-t-il soutenu que, l’élaboration de la carte
de fertilité des sols du Mali est une priorité. Elle permettra de mieux
orienter les efforts à déployer pour la correction de l’acidité des sols qui,
selon lui, demeure un problème préoccupant surtout dans les régions situées
dans le Sud du Mali.
Dr Modibo Sylla a invité les chercheurs à un examen
approfondi des documents et à des échanges scientifiques devant permettre une
bonne amélioration des performances du personnel de l’IER. Des prix symboliques
seront attribués aux chercheurs à la fin de cette session pour la qualité de
leurs prestations scientifiques. Ils concerneront les meilleurs rapports et
propositions de recherche, a-t-il annoncé.
Fadi CISSE
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