
Cette journée vise à
sensibiliser l’opinion sur les inégalités dont souffrent les jeunes filles
Le clou de l’événement a été une activité présidée, hier au
Centre international de conférences (CICB), par la ministre de
la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de
la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo. C’était en présence de plusieurs de ses
collègues du gouvernement, du directeur pays adjoint de Plan international
Mali, Drissa Dabone, d’un représentant du Fonds des Nations
unis (Unicef) pour l’enfance
(Unicef), Alassane Ouédraogo.
Cette journée vise à
sensibiliser l’opinion sur les inégalités dont souffrent les jeunes filles en
raison de leur sexe et de leurs âges. Pour la ministre chargée de la Promotion
de la Femme, cet engagement de la communauté internationale en faveur de la jeune fille est le fruit d’une
longue action de plaidoyer des organisations de la société civile, œuvrant dans
le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’enfant et de l’équité du genre, sous le leadership de Plan
international et l’impulsion du Canada.
Mme Diarra Djénéba Sanogo
a fait savoir que le choix du thème de cette année obéit aisément à l’un des
thèmes majeurs des États généraux sur la situation de la femme, de l’enfant
et de la famille, notamment celui de l’axe 3 qui a
permis d’identifier les pistes de solution aux problèmes qui affectent
l’épanouissement des enfants et plus particulièrement les filles.
Selon l’Enquête
démographique et de santé au Mali (EDSM) 2023-2025, l’année dernière 18,6% des filles de 17 ans ont
déjà eu une naissance vivante, ainsi que 46,8% des femmes de 19 ans. Aussi, 54%
des jeunes filles âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans,
et 16% avant l’âge de 15 ans. Ces statistiques rappellent l’urgence d’agir pour améliorer les conditions
de vie des jeunes filles. À ce propos, la ministre Djénéba Sanogo a déclaré que
«nous devons travailler ensemble pour des solutions locales, contextuelles et
globales».
La présidente du
Parlement des enfants, Koumba Diarra, a rappelé que ce thème constitue une préoccupation
majeure parce que les filles qui représentent l’espoir et l’avenir de notre
pays sont nombreuses à vivre dans une situation de crise à laquelle le Mali
fait face depuis 2012 et qui ne fait qu’exacerber la vulnérabilité des filles.
Pour sa part, le directeur pays adjoint de Plan international Mali a
soutenu que cette journée vise à
porter une attention particulière sur la situation des filles afin de
promouvoir davantage leurs droits, d’identifier et corriger les obstacles qui affectent leur plein
épanouissement. Drissa Dabone a également souligné que cette situation
nécessite des efforts de tous les acteurs et du gouvernement.
Quant au représentant de l’Unicef, il a indiqué qu’en période de crise, notamment de conflits, de catastrophes climatiques ou de déplacements, les filles sont souvent les premières touchées, mais rarement les premières soutenues. Alassane Ouédraogo a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des programmes et plans d’action en faveur des filles.
Aminata SOUMAH
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