
La journée est célébrée
d’ordinaire le 3 mai de chaque année. Pour
l’occasion le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, était
accompagné par l’ancien ministre de la Communication et représentant de la
Haute autorité de la communication (Hac), Gaoussou Drago, des représentantes du
ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation
de l’administration, Tiouta Traoré, et de l’Unesco, Djénébou Mariko.
La célébration
de cette Journée intervient dans un contexte difficile pour la presse malienne,
qui est, depuis 6 ans, sans nouvelle du journaliste Birima Touré. Nos confrères
Hamadoun Nialibouly (20 septembre 2020), Moussa Bana Dicko, Olivier Dubois (8
avril 2021) ont été enlevés par des individus non identifiés. Elle est surtout
marquée par la «précarité sans précédent dans laquelle est plongée la presse
malienne», a insisté Bandiougou Danté.
Précarité qui, selon lui, a pour conséquence
la parution irrégulière ou la réduction de la pagination des journaux, la
diminution des heures d’émission des radios ou la fermeture pure et simple,
l’incertitude sur la vie des télévisions confrontées à une lourde charge et à
une concurrence impitoyable, une presse en ligne qui ne demande que l’adoption
de textes lui permettant de nettoyer son espace. Pourtant, a rappelé le président
de la Maison de la presse, le rôle et la place de la presse restent primordiaux
dans un pays comme le Mali où la situation politique, sécuritaire et
institutionnelle restent précaire.
Les médias maliens
sont aujourd’hui bousculés par l’ascension fulgurante des réseaux sociaux. Aux
médias classiques, s’ajoutent un nombre indéterminé de sites d’information, de
plateformes digitales et de pages Facebook suivis par des millions de personnes
et qui occupent des milliers de personnes.
Cette digitalisation, selon
Bandiougou Danté, offre des avantages comme l’accès des populations à une
information plurielle, la couverture d’une bonne partie du territoire, avec la
possibilité de toucher une bonne partie du monde, l’interactivité entre celui
qui donne et ceux qui reçoivent l’information, la possibilité d’écouter
les sons et voir les images et apprécier l’importance de l’audience.
Toutefois, a-t-il déploré,
cette digitalisation présente des inconvénients. Bandiougou Danté a entre
autres, cité la diffusion de fausses informations, la perte du terrain par les
professionnels au profit des acteurs des médias sociaux sans ligne éditoriale
et déontologique conséquente, l’aggravation de la manipulation, de l’intolérance
et de l’appel à la haine, ainsi que la confusion totale au sein de l’opinion
sur le rôle et le statut du journaliste. Les défis pour l’émergence
de médias viables, professionnels, responsables, indépendants, libres et
impartiaux sont nombreux.
Le premier défi pour
le développement des médias, selon Bandiougou Danté, reste l’adaptation des
textes aux réalités du monde actuel. En la matière, la Maison de la presse, en
collaboration avec la Hac, le département de la Communication, le monde
judiciaire, les acteurs de la société civile, a déjà fait un travail
remarquable.
Plusieurs questions sont abordées notamment la redéfinition du
statut de journaliste, les projets de lois sur la presse en ligne, la dépénalisation
des délits de presse, l’aide publique aux médias et la loi d’accès à
l’information.
Pour sa part,
l’ancien ministre Gaoussou Drabo est dit convaincu que «la liberté de la presse
est l’enfant de la révolution du 26 mars». Il a souligné que la récurrence de
la question sur la mission des entreprises de média à se comporter et se
transformer en entreprise de presse est toujours d’actualité.
Une mission qu’il
juge extrêmement difficile au regard de la situation actuelle : économique,
fake news, contexte sécuritaire qui exigent de porter une grande attention aux
sujets traités.
La représentant de l’Unesco a assuré du soutient total de son organisation à la presse malienne. Djénébou Mariko a invité les journalistes à approcher l’Unesco pour les formations et renforcements de capacités.
Oumar SANKARE
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