
L'Essor : Quel sentiment vous anime après cette première médaille de votre carrière ?
Boubacar Diallo : Je suis très content de ma deuxième place, synonyme de médaille d’argent. Sur le coup, on ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe. Mais une fois sur le podium, on aperçoit la médaille et là, tout prend un sens et un sentiment de joie et de fierté vous envahi. C’est ma première participation aux Jeux africains et je me retrouve sur le podium. Tout cela est le fruit d’innombrables heures d’entraînement. On passe notre temps sur la piste et dans la salle de musculation à essayer de perfectionner notre art et de gommer un maximum de défauts afin d’approcher le plus possible de la perfection.
L'Essor : Vous avez réalisé une belle performance, mais sans avoir les minimas de qualification. Néanmoins, vous êtes bien partis pour être parmi les invités des Jeux olympiques, Paris 2024.
Boubacar Diallo : J’aurai bien aimé atteindre les minimas mais les minimas sont très relevés au saut à la perche. C’est 5,82m et pour le moment, ils sont difficilement atteignables mais je garde espoir. Je souhaite être parmi les athlètes qui seront aux Jeux olympiques. Si je participe aux J. O., je ferai tout pour porter haut le Drapeau du Mali.
L'Essor : Comment trouvez-vous le niveau de l'athlétisme malien ?
Boubacar Diallo : Le niveau de l’athlétisme malien est élevé et en constants progrès. Mes coéquipiers et moi travaillons dur chaque jour pour améliorer constamment nos performances. Si nous continuons comme ça, je pense que nous aurons une très bonne équipe qui représentera dignement le Mali aux prochains J. O. L’objectif commun est de rendre fier le peuple malien à travers nos performances.
L'Essor : Avez-vous un message pour le monde sportif malien, en général et le monde de l'athlétisme, en particulier ?
Boubacar Diallo : Je leur dirais de ne jamais baisser les bras. Je connais les difficultés que peuvent marquer la vie de sportif mais les sacrifices finissent toujours par payer. Même si tout semble s’écrouler autour de nous, même si la chance semble nous abandonner, il faut rester debout et se battre. Les épreuves de la vie sont faites pour être affrontées, alors il faut garder la tête haute et continuer d’avancer.
Interview réalisée par
Seibou Sambri KAMISSOKO
En demi-finale prévue ce mercredi à 19h au stade Mamadou Konaté, le Mali affrontera la Guinée, mais auparavant (16h), la Guinée-Bissau en découdra avec le Sénégal.
La Zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA-A) a dévoilé, samedi dernier, le nouveau trophée du tournoi. Inspiré directement du trophée de la CAN senior, ce nouveau joyau se distingue des autres récompenses de l’UFOA-A par son design moderne..
La Fédération malienne de tennis (FMT), en collaboration avec le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) et la Solidarité olympique, a organisé, du 29 septembre au 10 octobre derniers, un stage de formation technique d'entraîneurs. Au total, 25 entraîneurs de niveau 1, dont 3 femmes,.
L’association caritative britannique SOS Kit Aid vient de remettre un important lot d’équipements à la Fédération malienne de rugby (FMR). D’une valeur de plus d’un million de Fcfa, le lot est composé de ballons, jeux de maillots et divers accessoires..
Les éliminatoires de la Coupe du monde de football ont pris fin ce dimanche pour les Aigles qui se sont imposés lors de l'ultime match face à Madagascar. Toutefois, cette victoire restera fade pour les nôtres qui n'arrivent pas à décrocher la première qualification directe pour le Mondial.
A l'issue des oppositions du groupe A du tournoi Ufoa-A, les Aiglonnets du Mali se sont qualifiés pour les demi-finales de la compétition.