
La plateforme d’innovation pour le développement
de la culture du blé dans notre pays vient d’être mise en place. C’était à la
faveur d’un atelier organisé, hier dans les locaux du Centre national de la
recherche agricole (CNRA), par l’Institut d’économie rurale (IER), en
collaboration avec le Centre international de recherche agricole pour les zones
arides (Icarda) à travers le projet «Technologies pour la transformation de
l’agriculture en Afrique (Taat) phase II-Blé». Présidée par le ministre de
l’Agriculture, Lassine Dembélé, la cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée
en présence du directeur général de l’IER, Kalifa Traoré, et du coordonnateur
du Taat-blé, Dr Oumarou Goïta.
Cette rencontre de deux jours vise à faire une analyse sans complaisance du contexte de la culture du blé au Mali. Elle permettra également d’identifier les contraintes liées à sa production et de proposer des solutions techniques adaptées pour le développement de la chaîne de valeur blé au Mali.
Cet atelier est l’occasion, pour les
participants, de valider la feuille de route qui sera la boussole de la
plateforme pour le développement de la culture du blé. D’entrée de jeu, le
ministre de l’Agriculture a souligné les contraintes majeures de notre
agriculture à savoir l’insuffisance de la pluviométrie et la dégradation de
l’environnement. Lassine Dembélé a estimé que la maîtrise de ces facteurs
requiert des concertations régulières entre les différents acteurs du secteur
et une collaboration soutenue pour harmoniser les approches en vue de relever
le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Il dira que la consommation du blé est en
constante augmentation due à l’accroissement de la population, de
l’urbanisation et du changement des habitudes alimentaires. À ce titre, le
ministre a indiqué que les besoins de consommation sont estimés à environ
400.000 tonnes par an alors que la production nationale dépasse rarement les
40.000 tonnes par an. Cependant, notre pays dispose d’importantes potentialités
pour la production du blé. La mise en valeur de ce potentiel, a-t-il souligné,
permettra de faire de cette culture, une céréale stratégique pour la sécurité
alimentaire et nutritionnelle, d’améliorer le revenu des producteurs et de réduire
considérablement les importations massives de blé dans notre pays.
Lassine Dembélé espère que la mise en place de
cette Plateforme et son opérationnalisation permettra aux producteurs, aux
vulgarisateurs et aux industriels, de donner une nouvelle impulsion à la filière
blé à travers la maîtrise des nouvelles technologies éprouvées issues des
activités de la recherche sur le blé. Au regard de l’importance du blé pour
notre pays, a déclaré Lassine Dembélé, la nouvelle Plateforme d’innovation
devra être inclusive et représentative de l’ensemble des acteurs de la filière
blé. Elle devra, a-t-il poursuivi, s’approprier les nombreux résultats de
recherche probants disponibles sur le blé au Mali et ailleurs, dans des
conditions agroécologiques similaires aux nôtres. Il a remercié les partenaires
techniques et financiers du Projet, notamment l’Icarda et la Banque africaine
de développement (Bad).
En quantités produites au Mali, le blé vient
après le riz, mil/sorgho et le maïs, a rappelé le directeur général de l’IER.
Pour Dr Kalifa Traoré, cet atelier est l’opportunité de faire une analyse
approfondie de la chaîne de valeur du blé afin d’identifier les goulots d’étranglement
et les solutions pour le développement de la filière. C’est pour trouver une
solution au faible niveau de production du blé au Mali, que l’Icarda et l’IER
ont signé un accord de collaboration relatif au projet TAAT phase II-Blé
portant sur le développement de la chaîne de valeur blé au Mali.
L’objectif de ce projet est d’obtenir l’autosuffisance en blé par la transformation de la filière en contribuant à l’augmentation durable de la productivité et de la production pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en réduisant la pauvreté et la dépendance excessive aux importations de blé. Les activités de diffusion de technologies éprouvées des institutions de recherche et l’organisation des acteurs en plateforme d’innovation, constitueront des outils de mise en œuvre du projet dont bénéficieront les acteurs de la chaîne de valeur dans 37 pays à faible revenu dont le Mali.
Makan SISSOKO
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