
Cette initiative de l’association «Ginna Dogon»
favorise le brassage culturel, a expliqué le président de l’association,
Nouhoum Tapily. Après la communauté Kel Tamasheq lors de la dernière édition,
la communauté «Bwa», invitée d’honneur cette année, a par la voix de son représentant,
rappelé toute la subtilité du vivre-ensemble malien. «Les Bwa et les Dogon,
a-t-il ajouté, sont deux peuples frères du plateau et de la plaine».
«Gaana, Dolo po !». Le Premier ministre, par
ces mots prononcés en dogon, a planté le décor de la rencontre. Pour soutenir
le rôle fondamental et la valeur cardinale de la culture dans le développement,
Dr Choguel Kokalla Maïga a salué la pertinence et l’originalité du thème
retenu, à savoir «la contribution des institutions et mécanismes endogènes dans
la refondation de la gouvernance publique au Mali». Un thème qui cadre
parfaitement avec la vision du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, en ce qui concerne
la refondation comme réponse aux aspirations les plus profondes de notre peuple
: la paix, l’unité nationale.
Plus qu’une manifestation culturelle et
artistique, le festival Ogobagna est un puissant témoignage de l’unité du Mali
dans la diversité et une belle preuve de la résistance. Ceci montre au monde
que le Mali est un pays ouvert et qui ne cédera pas face aux chantages, aux
intimidations et à l’obscurantisme qui menaçaient d’oblitération la paix, le
vivre-ensemble, l’unité et l’intégrité du territoire national.
En marge de la célébration, le chef du
gouvernement a procédé à la remise du prix Ogobagna à l’archéologue néerlandais,
Roger Degaux dont les recherches et les fouilles ont permis au début des années
60, de mettre au jour les sépultures des Telem dans les falaises dogon.
C’est Samuel Sidibé, ancien directeur du Musée national qui a reçu au nom
du récipiendaire, la récompense.
Les activités de la 9e édition du festival
culturel Ogobagna se poursuivront jusqu’au dimanche 28 janvier 2024. Une
semaine durant, les festivaliers, venus de partout, pourront se plonger dans la
riche culture malienne, rehaussée par la valorisation du «Made in Mali», à
travers l’artisanat et le savoir-faire de toutes nos régions.
Source : Primature
*Le titre est de la Rédaction
Rédaction Lessor
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