
Plus de 3.500 Maliens en situation de détresse ont été assistés de janvier dernier à aujourd’hui
La rencontre a été
présidée par le premier responsable dudit département, Mossa Ag Attaher, en
présence du chef de mission par intérim de l’Organisation internationale pour les
migrations (OIM) au Mali, Olivier Grosjean, et des migrants de retour au pays.
Cette journée s’inscrit dans la démarche continue du département en charge des
Maliens établis à l’Extérieur d’aller vers «nos compatriotes qui prennent la
route de la migration et qui reviennent sans aboutir». Il s’agissait également
d’interagir directement avec ceux-ci afin de comprendre leurs préoccupations.
«Nous ne sommes pas nés
pour être des migrants», a déclaré un migrant de retour au pays. Nos
compatriotes de retour ont unanimement demandé au gouvernement de leur trouver
des solutions. En retour, le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur
a souligné les efforts consentis par les autorités pour protéger et assister
nos migrants, mais aussi soutenir les Maliens en détresse où qu’ils se
trouvent.
«Nous sommes en train d’atteindre un record en termes d’assistance à
nos compatriotes en situation de détresse. De janvier dernier à aujourd’hui, le
gouvernement, en rapport avec ses partenaires, particulièrement l’OIM, a
assisté plus de 3.500 Maliens en situation de détresse», a révélé Mossa Ag
Attaher. L’OIM a classé le Mali
comme le premier pays qui assiste le plus ses ressortissants en situation de
détresse à travers le monde. Toute chose qui témoigne de l’engagement, de la
détermination et de la volonté de nos autorités «à ne pas oublier les Maliens
qui font le choix de partir».
NOMBRE RECORD- Le
ministre a indiqué que cette rencontre visait également à créer désormais un
véritable dialogue entre le gouvernement, les partenaires et les migrants de
retour pour qu’ensemble, ils proposent les bonnes solutions. «Il n’y a de
solution déjà prête ou miracle. Tout se construira ensemble», a précisé Mossa
Ag Attaher. En terme clair, dira-t-il, le gouvernement seul, n’a pas la solution
à la question migratoire et aux problèmes de nos compatriotes. «C’est pourquoi,
ce dialogue entre le gouvernement, les partenaires et les migrants de
retour va s’accentuer», a annoncé le
chef du département en charge des Maliens établis à l’Extérieur.
Il s’est dit ému par les
témoignages des migrants. «Je pense que personne n’est née pour partir de son
pays, ni de souffrir sur les routes de désert ou mourir dans la mer», a –t-il
soutenu. Et de poursuivre : «Mais la vie est ainsi. Chacun de nous emprunte
un chemin et sur ce chemin, on rencontre soit des difficultés, soit des
solutions». Cela est d’autant plus vrai qu’il y a des milliers voire des
millions de Maliens qui ont fait ce choix et qui ont réussis. Tandis que
d’autres n’en ont pas pu. « Nous, notre rôle est d’accompagner ceux qui
n’ont pas pu réussir sur ce chemin », a indiqué le ministre.
Cette rencontre
intervient suite à l’accueil de 254 compatriotes de retour au bercail, un
nombre record en une seule vague. Sur ce sujet, le ministre a assuré que les
dispositions ont été prises pour les accueillir, assister et loger dans la Cité
des migrants. Mieux, ajoutera-t-il, le gouvernement ne va pas se limiter à
cela, il va continuer à tout mettre en œuvre pour qu’il y ait des projets de
réinsertion et de réintégration des migrants.
Signalant que ce sont
essentiellement les jeunes qui font le choix de la migration irrégulière, le
ministre a déclaré que son département continuera de lutter contre cette forme
de migration. «Parce que c’est là où tout se gâte, l’espoir s’arrête et
l’illusion s’effrite. Perdre des milliers de jeunes de 15 à 20 ans dans les
mers et sur le désert pour un pays comme le Mali, c’est la plus grande perte»,
a déploré Mossa Ag Attaher.
De son côté,
le chef de mission par intérim de l’OIM a fait savoir que la migration peut
être un facteur de développement durable pour les migrants et leurs
communautés, ainsi que dans les pays
d’origine, de transit et de destination. L’approche de l’OIM, a révélé Olivier
Grosjean, consiste à maximiser le potentiel qu’offre la migration pour obtenir
des résultats en matière de développement durable. Selon les statistiques
officielles, de 2017 à nos jours près de 50. 000 migrants ont été rapatriés au
Mali avec l’appui de l’état et de ses partenaires.
Bembablin DOUMBIA
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