
Le Médiateur de la République, en collaboration avec le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité de Genève (Dcaf), tient depuis hier, un atelier d’échanges de trois jours sur «le rôle des légitimités traditionnelles dans la prévention des conflits locaux», dans un hôtel de Bamako. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, qui avait à ses côtés, le cadi supérieur de Tombouctou, Mohamed Lamine dit Chérif Moulaye Haïdara et le chef du bureau Mali du Dcaf, Alexis Ndayizeye.
La rencontre regroupe des délégués régionaux et cadres des services du Médiateur de la République, des représentants des autorités traditionnelles des Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et du District de Bamako. Mais aussi du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (Recotrade) et des organisations de la société civile.
L’atelier vise principalement à informer les participants des missions, du mandat et du rôle des services du Médiateur de la République en vue d’une collaboration multi-acteurs coordonnée. Mais aussi à contribuer à la mise en place d’un système de relais au niveau local afin de favoriser la collaboration et l’échange d’expériences entre le Médiateur et les légitimités traditionnelles.
Pendant trois jours, quatre panels seront animés au profit des participants par des spécialistes sur les thèmes suivants: «prévention et gestion des conflits : origines et causes »; « dialogue communautaire » ; « fonctionnement des services du Médiateur de la République » et « protection des droits et libertés ». Après les mots de bienvenue du cadi de Tombouctou, le chef de bureau Dcaf-Mali a rappelé que depuis 2010, son organisation appuie le gouvernement et les institutions indépendantes pour l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité.
Après avoir énuméré les actions concrètes menées par le Dcaf-Mali, Alexis Ndayizeye a souligné qu’au cours de cet atelier, sur l’initiative du Médiateur de la République, l’attention sera portée sur les efforts déployés par différents acteurs communautaires. Il s’agit notamment des légitimités traditionnelles et autres acteurs de la société civile pour renforcer la cohésion sociale et réduire le recours à la violence armée comme mode de règlement des conflits locaux.
Pour sa part, le Médiateur de la République a salué les efforts remarquables du Dcaf-Mali dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité dans notre pays et dans la sous-région. Occasion pour Mme Sanogo Aminata Mallé d’indiquer que le choix du thème de la rencontre traduit à suffisance le rôle important que jouent nos légitimités traditionnelles, dans le cadre de la prévention des conflits locaux. Ce, depuis l’avènement en 2012 de la crise multidimensionnelle qui sévit dans notre pays. Pour le Médiateur de la République, l’atteinte des objectifs de la rencontre permettra de mieux identifier et lister dans le rapport final, les perspectives de synergie d’actions possibles entre les services de son institution, le Dcaf et les légitimités traditionnelles.
« En retour, le Médiateur de la République pourra s’approprier des bonnes pratiques et conseils avisés de nos légitimités traditionnelles, dans le cadre du règlement des conflits », a-t-elle espéré. Avant de faire observer une minute de silence à la mémoire des militaires tombés lors de l’attaque du camp de Mondoro dans la Région de Douentza.
Aboubacar TRAORE
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