
La lutte contre ces phenomènes requiert l’implication des pays et d’autres acteurs
Partager les expériences, les bonnes pratiques et les idées réactives et innovantes en matière de lutte contre le trafic de drogue et le financement du terrorisme, afin de valoriser les efforts des autorités de la Confédération des États du Sahel (AES). Tel est l’objectif principal de l’atelier de haut niveau qui réunit depuis hier, plusieurs experts du Mali, du Burkina Faso et du Niger à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB), sur le thème : «la lutte contre le trafic de drogue et le financement du terrorisme».
Cet atelier de deux jours est organisé par le ministère de la Sécurité et de Protection civile à travers la direction de l’Office central des stupéfiants (OCS) avec l’appui technique et financier de l’ambassade des états-Unis d’Amérique au Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef de cabinet du ministre chargé de la Sécurité, le contrôleur principal de police, Seydou Mamadou Doumbia. C’était en présence du directeur de l’EMP-ABB, le Colonel-major Souleymane Sangaré, du chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Mali, Wallace R. Bain et du directeur de l’OCS, le Colonel-major Fousseyni Keita.
À l’ouverture de la rencontre, le directeur de l’EMP-ABB a souligné l’importance de la thématique traitée qui traduit la volonté partagée de renforcer la coopération et la synergie des efforts face à des menaces transfrontalières qui fragilisent la paix, la sécurité et le développement de nos nations. Selon le Colonel-major Souleymane Sangaré, le trafic de drogue et le financement du terrorisme sont des défis complexes qui alimentent l’instabilité et exacerbent les vulnérabilités sociales et économiques. «Aucun pays, qu’il soit en Afrique ou en Amérique ne peut les combattre seul. D’où l’impératif de promouvoir des cadres d’échanges, de dialogue et de partenariat à l’image de cette rencontre », a-t-il fait remarquer.
De son côté, le chef de cabinet du ministre de la Sécurité et de Protection civile a rappelé l’engagement indéfectible du gouvernement de la Transition, sous le leadership du Chef de l’état, le Général d’armée Assimi Goïta, à assurer la sécurité des populations et à protéger les institutions républicaines, contre toutes les formes de criminalité organisée. Un engagement qui, selon lui, s’inscrit dans la dynamique de coopération renforcée au sein de l’AES, où les questions de sécurité collective occupent le sommet des priorités. Pour le contrôleur principal de police Seydou Mamadou Doumbia, cette formation entre experts de grande qualité des pays de l’AES et des États-Unis permettra de traiter trois axes prioritaires. Il s’agit du renforcement de la collecte de renseignements et de la coopération opérationnelle, du traitement rigoureux des aspects financiers, et l’assurance d’une réponse judicaire solide et respectueuse du droit.
Partage de renseignements- De l’analyse du chef de cabinet du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’application efficace de ces principes passera, entre autres, par le renforcement de la coordination entre enquêteurs et magistrats. Cela, pour garantir des procédures probantes, rapides et respectueuses des droits fondamentaux, afin que les poursuites aboutissent à des condamnations effectives et dissuasives. Il a aussi cité le développement des capacités d’enquête financière, de traçage des avoirs illicites et de coopération avec les unités de renseignement financier (gel, saisie et confiscation des biens liés aux activités criminelles…), conformément aux cadres juridiques nationaux et internationaux.
Avant d’espérer que les recommandations pertinentes issues de cette rencontre contribuent à la mise en place de mesures concrètes et mesurables. Pour sa part, le représentant de l’ambassade des états-Unis a réitéré l’engagement de son pays à collaborer au maximum avec ses alliés, agences et partenaires internationaux pour vaincre le terrorisme. Pour cela, Wallace R. Bain a insisté sur l’importance du partage des données, afin de forger des liens plus forts pour exécuter avec efficacité la mission commune de lutte contre la criminalité transfrontalière organisée. À noter que les participants sont issus du FBI (Bureau fédéral d’investigations des États-Unis d’Amérique), de l’OCS, du Pool judicaire spécialisé, de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et des représentants du Burkina Faso et du Niger.
Aboubacar TRAORE
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