Il est ressorti que plus de 22,49 millions de bovins, 23,60 millions d'ovins et 22,20 de, caprins ont été recensés
Aussi, plus d’un million d'exploitations agricoles et campements de pêche ont été dénombrés. Ces données ont été révélées lors de la 4è session du comité technique du RGA, tenue lundi dernier au ministère de l’Élevage et de la Pêche. Occasion de soumettre aux membres du comité l’état d’évolution de cette opération d’envergure.
Les secrétaires généraux des départements en charge de l’Agriculture, Guarantigui Traoré, de l’Élevage et de la Pêche, Maténé Keïta, et le directeur de la Cellule de planification et de statistique (CPS) secteur rural, Balla Keïta, ont pris part à cette rencontre.
Le RGA a été lancé le 13 mai 2024 à Samanko, dans la Commune rurale du Mandé. Des agents ont alors été déployés sur toute l’étendue du territoire pour dénombrer les exploitations agricoles, le cheptel transhumant et nomade, les équipements, les infrastructures, les sites horticoles et les campements de pêche.
Cependant, a fait remarquer Mme Traoré Assitan Traoré de la CPS/SR lors de sa présentation du rapport, des contraintes ont ralenti les opérations et impacté le recouvrement à temps de toutes les sections d’énumération. Au nombre de ces contraintes, elle a cité le retard dans la mobilisation des fonds et du matériel roulant, l’insécurité, les inondations. également, a-t-elle souligné, la situation des camelins n’apparaisse pas dans le rapport, parce que ces animaux ont quitté leurs zones de regroupement et pistes de mobilité habituellement connues. Et de rassurer que ce travail sera fait avant l’échéance du délai. Les agents ont, en effet, adopté une alternative plus performante, à savoir l’utilisation des drones et des images satellitaires.
Malgré ces contraintes, « 80% des résultats attendus du RGA ont été déjà engrangés », selon le directeur de la CPS/SR qui a rappelé les deux dimensions de l’opération, à savoir dénombrer le cheptel sur des zones de concentration, identifier les exploitations agricoles et les patrimoines qui y existent afin de procéder à leur référencement. Ainsi, les superficies ont été faites en les observant au niveau de chaque exploitation. Les équipements aussi ont été cernés.
La CPS/SR dispose ainsi d’un répertoire qui sera affiné à partir des activités de traitement pour que dans l'ensemble du pays, il ait une liste des exploitations et des entreprises dédiées uniquement à l'agriculture, l'élevage et la pêche. «C’est cela qui va permettre d'améliorer efficacement la gouvernance des interventions dans ces secteurs, sur lesquels on compte beaucoup pour plus d'évolution en termes de comportement agroéconomique des exploitations», a insisté Balla Keïta, qui espère aller jusqu’à 2,5 millions ou 3 millions d'exploitants pour l'ensemble des systèmes d’agriculture, d'élevage et de pêche.
«Nous allons aussi coller les équipements qu'ils utilisent pour apprécier le niveau de typologie des exploitations, afin de savoir quel type d'intervention on doit faire sur chaque type d'exploitation. Il y aura des exploitations de très faible capacité, moyenne capacité et de grande capacité sur lesquelles nous allons nous appesantir pour les différentes interventions dans le secteur agricole», a expliqué le directeur de la CPS/SR.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Guanantigui Traoré, les résultats présentés sont probants et encourageants. «Il y avait beaucoup d’incertitude au démarrage, mais aujourd’hui on a compris que toutes ces incertitudes ont été élevées et l’équipe a donné des bons resultats», a-t-il félicité.
N'Famoro KEITA
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