
En liberté provisoire, depuis le 15 mars dernier, après
avoir été placé sous mandat de dépôt en janvier 2022 par le Tribunal de la
Commune IV, étienne Fakaba Sissoko sera fixé sur son sort le 11 mai prochain.
C’est la décision prise par la juridiction à l’issue de l’audience présidée par
le juge Mme Cissé Bouaré.
Le ministère public était représenté par le substitut du
procureur, Mamady Tounkara. Ainsi, vêtu d’une chemise blanche assortie d’un
pantalon noir, le prévenu a plaidé non coupable des infractions qui lui sont
reprochées sous l’assistance de ses trois avocats, dont Me Ibrahim Marouf
Sacko. Après la vérification des identités, Mme le président de l’audience a procédé
à la notification des charges contre le prévenu.
Durant plus de deux heures de débat contradictoire où les
trois conseils de la défense se sont succédé à la barre pour plaider
l’innocence de leur client, tout en dénonçant ce qu’ils qualifient de «procès
politique sur fond d’instrumentalisation de la justice».
À l’opposé, le parquet a invité le juge à maintenir le prévenu
dans les liens de l’accusation pour avoir transgressé la loi en violant les
dispositions des articles 58 du Code pénal et 55 de la Loi portant répression
de la cybercriminalité au Mali. Ainsi, dans son réquisitoire, le substitut du
procureur, Mamady Tounkara, a plaidé pour la condamnation du prévenu en requérant
une peine d’emprisonnement d’un an assortie de sursis.
Dans un exercice assez rodé de démonstration du manque de
rassemblement des éléments constitutifs des infractions reprochées à leur protégé,
les avocats de la défense ont plaidé pour la mise en liberté pure simple de l’économiste.
À l’issue de l’audience, Me Ibrahim Marouf Sacko a confié à
la presse que son client vient de passer devant le tribunal correctionnel pour
avoir tenu des propos qui sont convenables en démocratie. Selon l’homme de
droit, Étienne Fakaba Sissoko n’a fait que dénoncer des faits qui sont «palpables
et vérifiables», estimant qu’il a été placé sous mandat de dépôt pour avoir dénoncé
«la discrimination et le clientélisme par rapport au recrutement dans certains
services publics de l’État.
Mais aussi pour le fait de s’être élevé contre
l’organisation des concours d’entrée à la fonction publique les jours de fêtes
chrétiennes... » Et de conclure : «Nous avons relevé tous ces
faits et pensons que le juge qui est indépendant, qui décide en âme et
conscience, va nous départager le 11 mai», a déclaré Me Sacko. Visiblement
confiant, malgré sa dénonciation d’un «procès politique», que le droit sera dit
par le juge qui demeure un recours pour le citoyen.
Il faut aussi rappeler que
le professeur d’économie et chercheur au Centre de recherche d’analyses
politiques, économiques et sociales du Mali et ancien conseiller à la présidence
de la République qui livre régulièrement ses analyses économiques dans les médias
et sur les réseaux sociaux, s’était prononcé sur les possibles répercussions
des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest
(Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) sur le
Mali.
Aboubacar TRAORE
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