
Le ministre chargé de la Culture, Mamou Daffé, le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga avec un participant
La Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale a entamé, hier, une série de consultations avec les forces vives de la Nation. Conformément à la tradition malienne, l’honneur est revenu aux représentants des autorités et légitimités traditionnelles, des confessions religieuses, communicateurs traditionnels et de la confrérie des chasseurs d’ouvrir le bal des séances d’échanges, d’écoute et de partage avec les experts de la Commission sous la conduite de son président, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga.
La rencontre visait à recueillir les observations, contributions et suggestions pertinentes de toutes les couches de notre société sur l’avant-projet de Charte élaboré par la Commission de rédaction, en vue de son amélioration pour la rédaction du projet de Charte.
Le président de la Commission s’est réjoui de la mobilisation massive des invités du jour avant de rappeler le rôle crucial que joue chacune de ces organisations dans notre société. Il a expliqué qu’à la suite de l’élaboration de l’avant-projet, la Commission a adressé un rapport au Chef de l’État comprenant le texte de l’avant-projet, la synthèse des recommandations des forces vives et des personnes ressources consultées, ainsi que les institutions de la République. C’est à la suite de ces étapes que le Président de la Transition «vient de nous charger de rédiger le projet de Charte», a souligné Ousmane Issoufi Maïga.
Avant d’indiquer que c’est dans cette dynamique que son équipe a initié cette rencontre afin d’expliquer aux participants les grandes lignes du projet de Charte. Afin de recevoir en retour leurs nouvelles propositions, suggestions et observations, dans les quatre jours à venir, qui seront intégrées dans le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale. À ce propos, l’ancien Premier ministre s’est dit optimiste qu’une plus-value sera apportée au document par les participants eu égard à la qualité des représentants des différentes corporations, au vaste chantier de la paix, pour recoudre le tissu social.
«Nous restons convaincus que vos contributions seront significatives, pertinentes, citoyennes et patriotiques, à la hauteur de vos places et rôles dans notre société et au sein de la nation malienne», a déclaré le président de la Commission. Pour le coordinateur des chefs de quartier de Bamako, cette démarche de la Commission est hautement salutaire. Car elle répond, selon Seydou Sangaré, aux aspirations des légitimités traditionnelles qui sont le ciment de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Dans une démarche scientifique, le Pr Bréma Ely Dicko a procédé à une présentation succincte du document d’une quarantaine de pages avec 10 titres qui traite des aspects essentiels qui concourent à la stabilité et la paix durable et le développement de notre pays.
Rappelons que ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de l’application de l’article 8 du Décret n°2024-0714/PT-RM du 10 décembre 2024 relative à la création de la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, qui lui donne la latitude de consulter les forces vives de la Nation. Cette démarche citoyenne a prévalu lors du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, tenu de février à mai 2024 et lors de la mission de la Commission de rédaction de l’avant-projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale qui a travaillé de juillet à novembre dernier. Les deux processus ont été conduits par l’ancien Premier ministre. La rencontre a été marquée par une séance de questions-réponses qui ont permis aux experts de la commission de donner d’amples éclairages aux préoccupations soulevées par certains participants.
Aboubacar TRAORE
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