Le diplomate allemand a réitéré la volonté de
son pays à accompagner le Mali dans son développement
D’après lui, cette décision
ne veut pas dire que son pays va tourner le dos aux Nations unies ni au Mali. «Pendant
ce temps, on va discuter sur comment soutenir la Minusma dans son important
travail», a indiqué le diplomate allemand, ajoutant que son pays va
certainement continuer avec les appuis financiers. Il a aussi assuré que
l’Allemagne restera un grand partenaire du fonds fiduciaire de la Minusma.
Dietrich Pohl est revenu sur
les engagements de son pays au sein de la Minusma . «Dès le
commencement, nous ne sommes pas venus avec un contingent militaire pour rester
au Mali pour toujours. C’est un travail qui doit, à un moment donné, être achevé.
Dans ce sens, ces 10 ans d’engagement sont beaucoup déjà», a-t-il déclaré.
Dietrich Pohl a tout de même assuré que le partenariat avec
le Mali va se poursuivre. «L’Allemagne est prête à continuer à accompagner le
Mali dans son développement », a-t-il soutenu.
Pour le diplomate allemand, il faut agir sur beaucoup de
plans pour parvenir à lutter contre le
terrorisme et l’instabilité. «Il ne s’agit pas juste d’aller sur le champ pour
tuer des terroristes, mais pour atténuer les souffrances des populations. Je
pense que c’est cela qui compte. Et on est fortement engagé dans ce sens», a
fait savoir Dietrich Pohl.
Le diplomate allemand
dira que son pays a bien compris que le début de 2024 marque une phase
extrêmement importante pour le Mali avec des élections démocratiques et
transparentes qui vont marquer le retour à l’ordre constitutionnel. «C’est le
moment où le pays a besoin de l’accompagnement de ses partenaires et de ses
amis. C’est pour cela que le gouvernement allemand a voulu s’engager jusqu’à ce
point et au-delà pour bien accompagner ce moment », a-t-il indiqué.
Dietrich Pohl a tenu à préciser qu’entre le Mali et l’Allemagne, il n’y a vraiment pas de mésentente et de zones d’obscurité. Se prononçant sur la décision d’interdiction des activités des ONG sur financement de la France par notre pays, Dietrich Pohl a espéré qu’à un moment donné, «on pourrait trouver les bonnes voies de dialogue et d’apaisement qui profiteraient à tout le monde».
Bembablin DOUMBIA
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