
Comme pour dire que tout relie nos deux pays, l’histoire et la culture. Ils partagent aussi le même espace géographique (la Communauté des états d’Afrique de l’Ouest), mais aussi des grands ensembles sous-régional (la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest) et régional (l’Union africaine).
L’initiative d’organiser la Semaine artistique, culturelle, sociale et économique de Kourémalé (une ville frontalière de la Guinée, notamment avec le village du même nom du côté guinéen) du 21 au 28 septembre prochain se veut aussi un moyen de raffermissement des relations fraternelles entre nos deux peuples.
La question était au cœur d’un point de presse animé, jeudi dernier dans l’espace «Bougou» au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, par l’artiste Salif Keïta pour informer l’opinion de ce rendez-vous qui pointe à l’horizon. Il s’agit, selon le conférencier, ni plus ni moins que de promouvoir l’intégration multiforme entre nos deux pays et de susciter cette envie d’intégration chez la jeunesse à travers des manifestations artistiques et culturelles, voire économiques, afin de briser symboliquement les frontières.
En d’autres termes, il s’agit de magnifier l’amitié et la fraternité des peuples guinéen et malien et de faire de cette zone frontalière un centre de recherche sur l’histoire, la culture et la civilisation mandingue. Les initiateurs de l’événement entendent ainsi aussi consolider le vivre ensemble qui a toujours caractérisé nos deux peuples, soutenir la Transition dans les deux pays, renforcer la coopération économique, mais aussi de coordonner le combat pour la souveraineté nationale de nos deux pays.
Le conférencier a rappelé que la Guinée Conakry et le Mali partagent une même histoire, un même destin. Pour Salif Keïta, nos deux pays et nos deux peuples sont séparés par le papier, mais inséparables dans la tête. Et de dire que c’est le «Mali ko» qui prévaut, autrement dit seul le pays compte à ses yeux. Pour l’artiste malien, nos ancêtres se sont toujours inscrits dans une posture de rassemblement des deux peuples.
Par ailleurs, le chanteur international a également rassuré qu’ils feront tout pour que les artistes maliens et guinéens soient Fédérés autour d’un idéal de paix, d’unité et de partage.
Il a aussi rappelé sa volonté d’accompagner le monde des artistes à réussir ce combat de la Fédération culturelle des deux peuples.
Selon le conférencier, il y aura plusieurs activités au menu de la Semaine artistique, culturelle, sociale et économique de Kourémalé. Et de dire qu’il y aura deux concerts géants (le 21 septembre à la veille de l’anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et le 27 septembre, la veille de la fête anniversaire de l’indépendance de la Guinée Conakry).
Il est aussi prévu l’organisation de deux soirées gala sous la présidence des Premiers ministres des deux pays ou des présidents de la Transition de nos deux pays si leur agenda le permet pour davantage graver dans les mémoires ces dates anniversaires.
Il y aura aussi un forum scientifique sur le thème : «La Guinée et le Mali sont liés par l’histoire, leurs destins sont inséparables» qui sera animé par des historiens et socio-anthropologues des deux pays. Une foire exposition sera organisée sur les produits de l’artisanat, de la pharmacopée traditionnelle et les boissons locales entre autres. Enfin, il est prévu l’organisation d’une caravane de sensibilisation et d’animation sur le corridor Conakry-Bamako pour parler de l’actualité de nos deux pays, mais aussi de la nécessité d’intégration des deux peuples. C’est pourquoi, il y aura l’appel de Kourémalé en faveur de l’intégration politique, économique et culturelle des deux pays, a précisé le conférencier.
M’Baye Boubacar Diarra, autre, a expliqué que la refondation dont on parle ne peut se faire sans la culture. «C’est avec la culture qu’on retrouve nos identités, nos valeurs, l’honneur et dignité», a-t-il indiqué.
Pour l’artiste Cheick Tidiane Seck, cette activité de haute portée initiée par l’artiste Salif Keïta n’est pas surprenante. Cet autre ténor de la musique malienne a fait savoir que notre africanité doit primer sur tout. «Cette activité là est juste. Et, nous sommes fiers d’y être associés pour l’atteinte des objectifs», a conclu Cheick Tidiane.
Sinè TRAORE
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