
Depuis son implantation dans le secteur de Sirakoro, il y a
quelques mois, le commissariat de police de Sirakoro-Meguetana que dirige le
commissaire divisionnaire Fantiémé Coulibaly, multiplie les interpellations
dans le milieu des délinquants touts acabits confondus.
Ces individus
malintentionnés, plus dangereux les uns que les autres continuent d’écumer
Bamako et ses environs. Ils sont traqués sans répit par les policiers jusque
dans leurs derniers retranchements. à preuve : les limiers du commissariat de
police ci-dessus-cité ont, en l’espace d’un temps relativement court, mis hors
d’état de nuire des bandits de grand chemin connus et reconnus pour leur extrême
dangerosité.
Fantiéné Coulibaly et ses éléments de la Brigade de
recherches ont récemment procédé à l’interpellation d’un escroc hors pair qui,
par ses moyens illégaux, avait coupé le sommeil aux populations des secteurs où
il sévissait. Une fois qu’il a été mis aux arrêts, l’indélicat qui répondait au
nom de « Moïse » a été inculpé pour « escroquerie, abus de confiance,
usurpation d’identité, de titre et de profession ».
Pour pouvoir mieux gruger ses victimes, « Moïse » que la
police suspecte d’être un faux technicien, se présentait à ses victimes comme
un spécialiste des bâtiments modernes. Ainsi, il avait minutieusement choisi
ses cibles dans le milieu des propriétaires de chantiers dans la Cité des Trois
caïmans et ses environs.
Selon nos sources à la police, l’homme aurait sévi longtemps
sans être inquiété outre mesure. Aidé
par sa dextérité et sa malice, il convainquait facilement ses victimes pour
obtenir ce dont il avait besoin. C’est pourquoi d’ailleurs, les limiers sont
fermes sur le fait que cet escroc hors pair parvenait toujours à ses fins.
Dans la pratique, « Moïse » avait une stratégie aussi simple
qu’efficace. Il se promenait à travers la ville de Bamako et ses environnants à
la recherche de chantiers en cours de travaux.
Dans un premier temps, très futé dans ce qu’il fait, il usait de tous
les moyens dont il dispose pour connaître le propriétaire du chantier qu’il
avait auparavant choisi.
L’escroc s’efforçait de connaître la qualité
professionnelle et surtout le statut social de sa future victime. C’est
pourquoi, lorsqu’il a été pris, les limiers ont établi un fait pas très étonnant.
Le faux technicien choisissait toujours
ses victimes parmi les propriétaires de chantiers très aisés du point de vue
financier. Il suffisait à « Moïse » de faire quelques tours sur un chantier
pour facilement se faire une idée sur les possibilités financières de son
propriétaire. Bizarrement, l’escroc se trompait rarement. Dans la plupart des cas,
il tombait sur la bonne personne à escroquer.
Une fois qu’il est satisfait de cette première partie de son
plan, il enchaîne avec la deuxième phase. Celle de prendre contact avec le
propriétaire lui-même, sa future victime. Puis, à cette dernière, il se présente
comme un technicien spécialisé dans les travaux de finition des bâtiments
modernes. Plus précisément, les tuiles et la décoration intérieure et extérieure.
Ce n’est pas tout. « Moïse », teigneux qu’il est, parvenait à
appâter sa victime en portant un gros sac, avec des documents d’une société
fictive, des prospectus portant des images séduisantes, assorties
d’explications convaincantes. Généralement, « Moïse » franchissait facilement
cette deuxième étape de son plan, car à ce niveau, ils sont nombreux ces propriétaires
de chantier qui ont cru à ses explications.
Il n’hésitait pas
ensuite à apporter de jolis échantillons de tuiles et/ou de décorations, selon
le cas. Une fois qu’il est convaincu que sa proie est définitivement accrochée,
la suite est très facile pour lui.
Dans la foulée, les deux s’accordent à établir un devis pour
les travaux que « Moïse » doit entreprendre. L’escroc s’arrange à obtenir une
avance, en plus de l’argent des matériaux que le travail nécessite.
Il encaisse
l’argent avancé, puis rompt tout contact avec sa victime et disparaît dans la
circulation. Au lieu de se calmer pour que le temps fasse son effet, l’indélicat
se lance de nouveau à la recherche d’un autre client pour le même but.
« Moïse » aurait ainsi fait d’innombrables victimes dans le
milieu des propriétaires de chantiers. à en juger par le nombre de plaintes que
nos amis policiers ont reçus a son sujet.
« Chaque chose a une fin » dit-on. Celle de cet escroc hors
pair est arrivée lorsque la Brigade de recherches du commissariat de police cité
plus haut, a décidé de sévir suite à une autre plainte portant sur la perte de
plusieurs millions de Fcfa, ont expliqué nos sources sans autre précision.
Disposant de renseignements infaillibles, le chef de la
Brigade de recherches, le commandant de police Seydou Sanogo dit « Paparé » et
certains de ses éléments ont discrètement traqué le malfrat. Après deux mois
d’intenses recherches, les éléments du commissaire divisionnaire Fantiémé
Coulibaly ont finalement mis la main sur le suspect.
Il est aussitôt conduit dans les locaux du commissariat de police pour audition. La stratégie policière ne lui laissait aucune chance de nier quoi que ce soit. Acculé, l’homme ne pouvait que reconnaître les faits à lui reprochés. Son dossier a été envoyé au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako. En attendant, il médite sur son sort derrière les barreaux à la grande satisfaction de ses nombreuses victimes.
Tamba CAMARA
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