
Les membres du gouvernement présents à cette réunion étaient le
ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye
Diop, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou et leur
collègue de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo
Touré. Au terme des échanges, le ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale a indiqué que la rencontre visait à procéder à un dialogue
avec ces organisations dans le contexte post-Minusma.
Cela est d’autant plus
nécessaire que la Mission onusienne coordonnait l’ensemble des actions des
Nations unies dans notre pays. «Maintenant qu’elle n’est plus là, il y a lieu
de pouvoir échanger avec ces Fonds, Agences et Programmes pour établir de
nouvelles modalités de poursuite de leurs missions», a expliqué Abdoulaye Diop.
Avant de rappeler que ces Fonds, Agences et Programmes, notamment le Programme
alimentaire mondiale (Pam), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef),
étaient au Mali avant la Minusma. Le ministre Diop a ensuite souligné qu’ils
vont continuer leurs missions.
Le ministre Diop a également rappelé à ses interlocuteurs la nécessité
«désormais» de fonder leurs actions sur le respect des principes clés qui
guident l’action du Mali, à savoir le respect de la souveraineté de notre pays,
le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires de notre pays et
la prise en compte des intérêts vitaux des Maliens.
«Nous avons aussi réitéré la disponibilité du gouvernement à travailler avec eux et à les accompagner pour que nous puissions tous œuvrer tant dans le domaine du développement que dans le domaine de l’action humanitaire au bénéfice des populations maliennes», a-t-il déclaré. Sur ce sujet, le chef de la diplomatie malienne dira qu’aucun effort ne sera ménagé.
SÉCURITÉ- Rappelant que ces Fonds, Agences et Programmes des Nations unies
sont très engagés sur le terrain au Mali depuis des années «souvent dans des
conditions extrêmement difficiles», Abdoulaye Diop a salué leurs contributions
au développement de notre pays, à l’action
humanitaire et au travail qui est fait pour l’approvisionnement des
services sociaux de base. «Nous avons vu aussi qu’ils sont totalement engagés à
travailler dans le cadre des priorités qui sont fixées par l’État malien»,
a-t-il félicité.
S’agissant de la sécurité de ces partenaires assurée par la Minusma avant
son départ, le ministre chargé des Affaires étrangères a donné des assurances :
«Nous nous sommes engagés à apporter la sécurité, à les aider à poursuivre les
vols humanitaires mais aussi leurs activités sur le terrain au bénéfice de nos
populations». Abdoulaye Diop s’est, par ailleurs, dit très réconforté par la
qualité de l’interaction, le respect de part et d’autre mais surtout
l’engagement de chacun pour pouvoir s’élever à la hauteur des attentes de nos
populations. «Les Nations unies et le Mali vont continuer à travailler ensemble
dans ce cadre qui est établi aujourd’hui», a-t-il annoncé.
De son côté, le coordinateur résident du Système des Nations unies au Mali,
Alain Noudehou, a indiqué que cette rencontre leur a permis de comprendre les
préoccupations du gouvernement sur les questions de développement et
humanitaires. Mais également l’approche qu’il a adoptée concernant ces aspects
dans les années à venir.
«Nous, en tant qu’organisations internationales,
Système des Nation unies, Banque mondiale et Banque africaine de développement
(Bad), avons pu échanger avec le gouvernement sur nos programmes et ce qu’on
doit faire de plus pour pouvoir aligner nos actions sur les priorités du
gouvernement dans les mois et années à venir», a confié Alain Noudehou. Il a
ensuite souligné que les Fonds, Agences et Programmes des Nations unies ont une
concordance de vues très précise sur ce qu’ils doivent faire pour apporter cet
appui humanitaire dont les populations ont besoin.
Le coordonnateur résident du système des Nations unies a également ajouté qu’il faut travailler sur les questions de développement. Pour cela, le gouvernement a une vision 2063 sur le développement du Mali sur lequel il y a une déclinaison vers une stratégie de 5 ans. Lequel va nous permettre d’aligner notre cadre de coopération prochain sur les priorités du gouvernement afin de pouvoir mieux appuyer le pays et les populations, a expliqué Alain Noudehou. Et de poursuivre : «Nous avons une concordance de vues avec le gouvernement sur comment collaborer pour que nos actions combinées aux siennes soient les plus effectives que possibles.
Bembablin DOUMBIA
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