«Les enjeux du mobile money
et quelle stratégie concurrentielle pour les opérateurs hybrides?». C’est le
thème principal du troisième rapport d’étude sur la téléphonie et l’économie
numérique réalisé par le cabinet d’étude Business Managing and Development
(BMD). L’avant-projet du document a été rendu public mardi dernier, dans un
hôtel de la place.
C’était au cours d’un
déjeuner de presse organisé par le cabinet BMD, en partenariat avec l’Autorité
malienne de régulation des télécommunication/TIC et des postes (AMRTP), le
ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation
de l’administration et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest
(Bceao).
Business Managing and
Development est un cabinet spécialisé en audit stratégique, analyse et
développement des filières économiques, communication organisationnelle et
coaching. Son rapport d’étude vise à faire le diagnostic du secteur de la
téléphonie et de l’économie numérique, les offres de services, les attentes des
utilisateurs, la concurrence entre les acteurs et l’expansion du mobile money, et
les nouveaux entrants dans le segment du mobile money.
Depuis 2019, a expliqué son
directeur général, le bureau a initié cette étude de marché sous forme de
rapport d’étude scindé en deux phases. La première, a précisé Mamadou
Coulibaly, concerne l’architecture du secteur d’activité notamment la dynamique
des segments de marché, les positionnements concurrentiels et les analyses de
données tenant compte des enquêtes de terrain pour comparer les offres de
service aux besoins des usagers. La seconde porte surtout sur l’audit
stratégique à partir des analyses de données, les positionnements
concurrentiels et les capitaux engagés pour formuler la problématique de la
stratégie concurrentielle (positionnement stratégique, les leviers internes de
l’entreprise).
De l’analyse des données, il
ressort que les besoins des ménages n’ont pas évolué et les offres de service
restent constantes. Cela malgré le contexte économique difficile tant sur le
plan national qu’international. La raison ? Les innovations technologiques
ont complètement déconstruit la redondance des besoins et des services offerts,
analyse Mamadou Coulibaly.
Ce tournant majeur de ce
qu’il appelle la construction d’une véritable croissance économique, crée une
taille de marché énorme pour accroître la concurrence entre acteurs. «Ce fut le
cas du mobile money avec des acteurs hybrides qui ont intégré le marché tout en
profitant des infrastructures des opérateurs téléphoniques sur la connexion
d’Internet mobil», note-t-il.
Dans cette bataille active
entre opérateurs, les besoins des usagers sont-ils pris en compte pour répondre
à leurs attentes ? Toute la question est là pour tenter de comprendre la
dynamique du secteur et les performances des opérateurs sur des parts de
marché. En 2021, le nombre d’abonnés a chuté de 116%, soit 24 millions contre
plus de 25 millions en 2020. Cette contreperformance a été compensée par les
performances des services mobiles, évalue-t-il.
Ce troisième rapport d’étude offre à son cabinet, l’opportunité d’élargir son champ d’analyse de données à dix régions en plus du District de Bamako. Le but étant de mieux comprendre les besoins et les attentes des usagers. Il s’agit des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Bougouni, San, Dioila, Koutiala, Kita, Nara et Nioro. «Nous avons jugé nécessaire d’étendre nos activités à ces régions pour décortiquer la concurrence sur la taille et la croissance du marché, le développement économique, la structuration des coûts, la fidélisation clientèle et la capacité financière des opérateurs», a précisé le patron du cabinet BMD.
Makan SISSOKO
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