
Le commissariat de police de Sirakoro Meguetana confirme que sa présence est plus que nécessaire dans le secteur qu’il couvre, à la périphérie de la ville. Bien que relevant de la direction régionale de la police de Koulikoro, ce commissariat constitue un plus dans la traque des bandits de tout acabit qui écument la capitale et ses environs.
Le commissariat est dirigé par le commissaire divisionnaire Fantiémé Coulibaly. En l’espace de quelques mois, l’arrondissement de police a mis hors d’état de nuire des crapules particulièrement dangereuses, qui sévissaient à travers la capitale. Ledit commissariat vient de se faire entendre, de nouveau, avec l’interpellation d’un braqueur de moto. Il s’agit d’un certain M.D. Cet individu, peu recommandable, a choisi comme spécialité le braquage d’engins à deux roues notamment de mototaxis dans les quartiers périphériques de la ville et ses environs.
Si l’on en croit nos sources, c’est un délinquant ayant un fort penchant pour les engins à deux roues. Il dépossédait toujours ses victimes de leurs biens sous la menace d’un pistolet automatique (P.A). Selon les mêmes sources, il avait un mode opératoire des plus classiques. Dans la pratique, il faisait toujours recours aux services de mototaxis.
Lorsqu’il les empruntait, M.D se débrouillait toujours à les appâter avec un long trajet et à destination d’un quartier périphérique pour ensuite les braquer et les déposséder de leur engin. Ces derniers n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Toute chose a une fin, dit-on. Après avoir longtemps sévi dans cette activité malsaine, par malheur pour lui le glas a sonné pour ce malfrat lorsqu’il s’est frotté à une victime plutôt coriace. L’interpellation du braqueur a eu lieu dans la nuit du 20 avril dans les confins de Sénou.
Cela s’est passé à la suite d’une intervention rapide initiée par le compol Fantiémé Coulibaly et ses hommes après qu’une des opérations du bandit a tourné mal pour lui. Cette opération des limiers a été un véritable succès. Car, le malandrin a été mis aux arrêts et envoyé derrière les barreaux. En professionnels, les policiers ont collaboré avec la population pour mettre hors d’état de nuire ce bandit de grand chemin qui assaillait les conducteurs de mototaxi.
De sources policières, tout a commencé à la date indiquée plus haut. Ce jour-là, comme dans ses habitudes, M.D a fait recours nuitamment aux services d’un mototaxi qu’il a emprunté au niveau de la Tour d’Afrique en direction des confins de Sénou sur la route de Diatoula. Le passager a pris place sur le siège arrière et M.D a démarré pour prendre la direction du lieu indiqué par ce client nocturne. Pendant ce temps, le conducteur, la future victime, ne se doutait de rien. Chemin faisant, arrivé à un endroit désert et excentré, le malfrat ne tardera pas à faire comprendre son intention.
Le bandit qui avait son plan bien préparé en tête s’est alors attaqué au chauffeur de mototaxi. Sans donner le temps de comprendre quoi que ce soit à sa victime qui le conduisait tranquillement, M.D a sorti son pistolet pour braquer ce dernier. Il a mis en joue celui-là et lui intima de laisser son engin y compris sa sacoche contenant sa recette journalière. L’homme a résisté farouchement. Ainsi faisant fi des injections du braqueur, d’un geste brusque, le conducteur s’est jeté sur MD. S’en est suivie une lutte farouche entre la victime et le bourreau à la suite de laquelle le premier a pris le dessus sur le second en dépit des coups de crosse d’arme sur sa tête. Le chauffeur de mototaxi qui était particulièrement tenace s’est défendu en maîtrisant et désarmant son agresseur.
Cela a coïncidé avec le passage de quelques passants qui ont aussitôt alertés le commissariat de police le plus proche dont celui de Sirakoro Meguetana. Presque au même moment, les policiers ont reçu l’infirmation. Sans tarder, le commissaire Divisionnaire Fantièmé Coulibaly ordonna à une unité de patrouille déjà en mouvement dans les alentours de se déployer vers le lieu indiqué. Cette promptitude a permis d'interpeller le braqueur sur le lieu du crime. Sur place, l'équipe d'intervention a pu appréhender le braqueur en possession d'un pistolet automatique (PA) amélioré et d'une carte d'élève de la Gendarmerie nationale établie en septembre dernier. Il est ensuite conduit dans les locaux du commissariat pour y être auditionné.
Interrogé sur les faits, il les a vite reconnus. Cela ne pouvait en être autrement, vu que ceux-là mêmes chargés de l’interpeller ont été témoins. Quant à la provenance de l'arme à feu, le braqueur a déclaré en avoir été doté par l'élève de la gendarmerie nationale dont il tenait aussi la carte d'élève Sous-officier. Les enquêtes ont également permis de savoir qu’il n’agissait pas en bande. à la suite, blessé par plusieurs coups reçus sur la tête, le suspect a été évacué d'urgence à l'hôpital de Sénou pour des soins avant d’être déféré devant le juge pour affaire le concernant. Il a été placé le même jour sous mandat de dépôt. Une enquête est ouverte pour identifier l'élève-gendarme et d'éventuels complices.
Lafiabougou : UNE GARDE DÉCÈDE DES SUITES D’UN INCENDIE
Un incendie a coûté la vie, à une caporale de la garde nationale répondant au nom de Aicha Barry. L’incident est survenu aux environs de 5 h du matin au domicile de la victime elle-même sis à Lafiabougou, en Commune IV du District de Bamako. Une équipe de la protection civile a pu maîtriser le feu avec l’aide des riverains.
En plus de la perte en vie humaine enregistrée, des dégâts ont été enregistrés. Pour le moment, l’origine de l’incendie n’a pas été établie. Selon une source proche de la sinistrée, Aicha Barry, mère de plusieurs enfants et divorcée vivait en couple avec un certain Mohamed Haïdara.
Selon les informations, ce dernier a été conduit à la police du 5ème arrondissement pour des besoins de l’enquête. Une équipe de la police technique et scientifique (PTS) a été dépêchée sur les lieux pour des investigations sur les circonstances du drame.
Tamba CAMARA
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