Ces élus locaux étaient venus remettre
au chef de l’État leur Mémorandum comportant un certain nombre de doléances dont
la satisfaction permettra de renforcer la gouvernance locale et surtout de
contribuer à la mise en œuvre des réformes administratives et
institutionnelles. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre
Choguel Kokalla Maïga, des chefs d’institution de la République et plusieurs
membres du gouvernement, dont le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le
colonel Abdoulaye Maïga.
Le président de l’AMM a, de prime abord, salué
les autorités de la Transition pour l’opportunité offerte aux acteurs du développement
local à travers la reprise des Journées nationales des communes après six ans
d’interruption. Yacouba Traoré indiquera que le mémorandum qui vient d’être
remis au chef de l’État, contient l’ensemble des préoccupations des élus
locaux, au nombre desquelles, figure l’amélioration du statut de l’élu local
couvrant la protection juridique de ce dernier dans l’exercice de sa fonction,
comme point saillant.
Occasion pour lui de regretter au cours de ces dernières
années, l’emprisonnement, la dégradation d’honneur et même la mort de plusieurs
élus, sur leurs territoires de gestion, à cause des turpitudes que traverse le
pays. À cela, s’ajoute l’octroi du statut d’utilité publique à l’AMM, d’autant
plus qu’elle constitue une association qui œuvre pour l’approfondissement de la
décentralisation et celui de la démocratie participative et la recherche du développement
des territoires pour le bien-être des populations. Mais aussi la valorisation
de l’élu local pour laquelle de nombreuses suggestions sont produites dans le Mémorandum.
SOUTIEN AUX RÉFORMES- Le président de l’AMM a
réitéré l’engagement et la disponibilité des maires à accompagner le
gouvernement, sous le leadership du colonel Assimi Goïta, pour le parachèvement
de l’ensemble des réformes engagées et pour le bien-être du peuple malien.
En réponse, le président de la Transition
s’est dit heureux de recevoir les élus locaux, à l’occasion de la Journée des
Communes, en tant que représentants des populations. Le chef de l’État a rappelé
que notre pays fait face à une crise multiforme et pluridimensionnelle, qui
affecte la vie quotidienne des populations, avec des pertes humaines et matérielles.
En outre, le colonel Assimi Goïta a souligné que le gouvernement est engagé,
sur ses instructions, dans un vaste chantier de réformes et d’actions devant
conduire à la refondation du pays.
Parmi ces réformes, l’on peut citer la mise
en place du Comité indépendant de suivi-évaluation pour la mise en œuvre des
recommandations des Assises nationales de la refondation de l’état
(Cinsere-ANR), celle de l’Autorité indépendante de gestion des élections
(Aige), la valorisation des légitimités traditionnelles. S’y ajoutent le réarmement
moral et matériel des Forces de défense et de sécurité, l’audit du secteur
minier, l’effectivité de la réorganisation administrative et territoriale du
pays, la lutte contre la corruption et l’élaboration d’un projet de
Constitution, l’organisation du référendum et des différents scrutins électoraux.
Occasion pour le chef de l’état de faire
comprendre que l’aboutissement de ces réformes requiert l’implication des
acteurs du développement à la base que sont les élus locaux. «La mission de développement
que vous confère la loi, nécessite une gestion judicieuse, rigoureuse et
transparente des ressources, mettant les citoyens au centre de tout le
processus pour réussir le renouveau du Mali tant souhaité par l’ensemble des
Maliens», a-t-il recommandé.
VULGARISATION- À ce propos, le président Goïta
a remercié les élus locaux pour leur implication effective dans la bonne tenue
des ANR. Avant de les exhorter à plus d’efforts afin d’adopter un comportement
plus rigoureux dans la gestion des collectivités territoriales surtout dans ce
contexte économique difficile. Toute chose qui fait appel à une gestion
efficace et efficiente des ressources à tous les niveaux de responsabilité.
C’est pourquoi, l’institutionnalisation des contrats de performance dans le
code des collectivités territoriales, s’inscrit dans la dynamique d’une gestion
fondée sur les résultats. Ce, en vue d’instaurer une culture de performance
dans la gestion des affaires publiques locales, a estimé le président de la
Transition. Pour qui, la réussite de la Transition dépendra de certains
facteurs dont la qualité de la gestion des affaires publiques, au sein de
chacune des collectivités, les efforts militaires en cours et de cohésion
sociale. «J’en appelle à votre sens élevé de patriotisme pour relever ce challenge»,
a-t-il invité.
Pour le chef suprême des Armées, cette quête de paix et de sécurité doit s’opérer en observant les trois principes qui guident l’action publique en République du Mali à savoir : le respect de la souveraineté, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opéré par le Mali, et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. «La convocation du collège électoral pour le scrutin référendaire du 18 juin, m’offre l’occasion de vous inviter à vous engager pleinement aussi bien dans le processus de vulgarisation du projet de Constitution, socle juridique du Mali Kura que pour la bonne tenue du référendum», a conclu le locataire de Koulouba.
Aboubacar TRAORE
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