
Après la Guinée, la délégation ministérielle malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, était hier à Nouakchott en Mauritanie où elle a été reçue par le président Mohamed Ould Cheikh El Gazouani.
Le dirigeant mauritanien a réaffirmé à ses hôtes et « frères maliens » la volonté ferme de son pays d’accompagner le Mali en ces moments pénibles.
La rencontre qui a duré plus d’une heure s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed.
Côté malien, il y avait aussi le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko et celui des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.
À sa sortie d’audience, le chef de la diplomatie malienne a confié à la presse être porteur d’un message d’amitié, de solidarité et de fraternité du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, à son «grand-frère», le président Mohamed Ould Cheikh El Gazouani.
Message d’assurance qui intervient dans un contexte marqué par la tenue, fin décembre, des Assises nationales de la refondation (ANR), dont les conclusions ont été portées à l’attention du président Gazouani.
L’objectif visé est de demander ses conseils, ses orientations et son implication aux côtés des frères Maliens pour que «nous puissions trouver une solution à ces difficultés», a indiqué le ministre Abdoulaye Diop. Et d’aider également à faire face à des sanctions de l’Uemoa et de la Cedeao imposées injustement au peuple malien et «qui posent des difficultés au Mali et au voisinage immédiat».
«À ce propos, le chef de l’État m’a demandé de rassurer le président Gazouani de l’engagement constant du Mali pour trouver une réponse à ces problèmes à travers le dialogue, la concertation. Cela en œuvrant, à trouver le bon équilibre entre les aspirations du peuple malien et les demandes de la communauté internationale», a affirmé le ministre Diop.
Selon lui, la visite en Mauritanie consistait aussi à exprimer la reconnaissance et la gratitude des autorités et du peuple maliens à ce pays voisin pour sa solidarité agissante à l’endroit du Mali.
La délégation a donné les assurances nécessaires que «nous allons continuer à cheminer main dans la main pour que le processus de Transition au Mali puisse se terminer dans un cadre consensuel, de dialogue et souhaiter que la communauté régionale, africaine et internationale puisse aussi faire le pas nécessaire pour mieux comprendre et apprécier la situation au niveau de notre pays», a indiqué le patron de la diplomatie malienne.
«Sur l’ensemble de ces questions, nous avons eu des assurances de la part du président de la République de Mauritanie que tout ce qui est nécessaire sera fait et qu’en tant que pays ami et frère, tout ce qui touche la Mauritanie touche le Mali et vice-versa», a dit le ministre Abdoulaye Diop, ajoutant que le président mauritanien a assuré que «tout sera fait pour le confort des populations maliennes, notamment en ces moments difficiles».
SATISFACTION SUR TOUS LES POINTS- Auparavant, Maliens et Mauritaniens ont eu une séance de travail au ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération. À la fin de ces travaux en groupe, les ministres maliens ont rejoint, chacun, leurs homologues mauritaniens pour approfondir les échanges dans le but de nouer des partenariats stratégiques pour le bonheur de nos deux peuples.
C’est ainsi que la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko et les opérateurs économiques maliens ont rencontré leurs homologues mauritaniens au ministère de la Pêche.
«La visite de travail a permis de passer en revue l’ensemble des documents cadres existants c’est-à-dire les protocoles relatifs au transit routier et maritime. La délégation a eu satisfaction sur tous les points sur lesquels le Mali avait des réserves grâce à l’implication personnelle du président de la République mauritanienne qui a donné des instructions en demandant de lever tous les obstacles à la fluidité du trafic pour faciliter le ravitaillement de notre pays.
La partie mauritanienne s’est proposée de faire un autre port qui permettra d’approvisionner notre pays en passant par Nioro et Selibabi. Ce qui permettrait d’atteindre Bamako à des distances assez raisonnables», a déclaré la ministre Sissoko.
« Nous sommes prêts à saisir ces opportunités. Le trafic malien sur Nouakchott est un peu faible. Grâce à toutes ces facilitées qui viennent d’être offertes aux Maliens, nous allons accroître la desserte de notre pays via les cotes européennes .
Cette période d’embargo sera mise à profit pour diversifier les opportunités de ravitaillement du pays. Notre souhait est d’éviter que le maximum de notre trafic soit détenu par un seul port de transit pour éviter des situations comme celles que les Maliens vivent aujourd’hui. De nouvelles relations ont été tissées avec les autorités guinéennes.
Des réflexions sont en cours pour voir comment rendre les ports spécifiques, c’est-à-dire faire transiter un ou des produits spécifiques par un port. Par exemple on peut décider de faire transiter les produits pétroliers par un port, les produits alimentaires par un autre et ainsi de suite.
Nous voulons faire de notre continentalité une opportunité en diversifiant les tronçons de rentrée ou de ravitaillement de notre pays », a ajouté la ministre des Transports et des Infrastructures .
La délégation malienne a aussi visité le port autonome Nouakchott, dont les capacités sont estimées à plus de 580.000 tonnes par an. À la faveur de travaux réalisés ces dernières années, il peut accueillir les navires de troisième génération.
Le quai fait près de 600 km et permet d’accoster deux bateaux en même temps. Ce qui permet de réduire le temps que mettent les marchandises avant d’être évacuées.
Les visiteurs ont également pu parcourir le terminal à conteneurs de Nouakchott, situé en face de la zone de dépotage. Ce vaste périmètre peut accueillir 250.000 conteneurs par an alors que les besoins locaux tournent autour de 180.000.
Envoyé spécial
Cheick M. TRAORÉ
Cheick Moctar TRAORE
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