Pour recueillir les opinions et les propositions des
universitaires sur ledit document, l’USJPB a organisé, jeudi dernier dans ses
propres installations, une journée constitutionnelle sous le thème
: «L’avant-projet de Constitution pour le Mali : regards croisés des
universitaires pour une réforme stabilisatrice».
La cérémonie était présidée
par le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Yacouba Kébé, en présence du recteur de l’USJPB, Pr
Bouréma Kansaye, et de plusieurs universitaires et étudiants. La rencontre
permettra d’éclairer l’opinion nationale et internationale et d’aboutir à une
réforme stabilisatrice pour notre pays tout en fournissant des recommandations
opérationnelles à la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution
(CRNC).
Selon le recteur de l’USJPB,
cette rencontre est une participation de son université à une meilleure
compréhension de l’avant-projet de la nouvelle Constitution. Au total, a-t-il
précisé, plus d’une trentaine de communications, posant le diagnostic tant sur
le plan formel que substantiel de l’avant-projet de la nouvelle Constitution.
L’analyse comparée de l’avant-projet de la nouvelle Constitution et des autres
Constitutions maliennes depuis l’indépendance : ruptures et continuités,
l’avant-projet de la nouvelle Constitution : l’enjeu socio-linguistique,
la détention pénale, droits fondamentaux et libertés fondamentales ont été
présentés dans des panels. S’y ajoutent l’avant-projet et genre et la question
du multipartisme.
À l’issue des travaux, a
expliqué Pr Bouréma Kansaye, un rapport sera établi et contiendra la synthèse
des discussions et des propositions. Et d’ajouter que ce document sera remis
aux membres de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) et
aux autorités compétentes en guise de contribution des universités. L’universitaire
a salué la mobilisation de ses collègues représentant les grandes disciplines
des sciences sociales et humaines.
Pour sa part, le chef de cabinet du
ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a estimé
que les communications vont être des sources scientifiques au foisonnement des
raisonnements que «nous avons pu entendre par-ci par-là, dès la fin des travaux
de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution». Selon lui, il
devient impératif que les sciences reprennent le cours des débats dans notre
pays et reprennent le flambeau de l’argument pour éclairer la pensée populaire.
Yacouba Kébé a expliqué que le futur au Mali est sans doute l’avènement d’une
vie République.
Pour y arriver, a-t-il soutenu, notre peuple doit faire un choix éclairé sur la Loi fondamentale qui va régir ce pays pour plusieurs décennies. Pour lui, c’est en cela que la journée, qui s’inscrit dans une dynamique de l’USJPB d’être un acteur contemporain de la vie de notre Nation, prend tout son sens. «Par ailleurs, nous devons impérativement et activement œuvrer pour une recherche et une pensée autonome», a proposé le chef de cabinet du département en charge de la Recherche scientifique. Avant d’assurer que c’est le pari que fait son département en soutenant la réflexion pour un financement autonome et performant de la recherche dans tous les domaines.
Mohamed DIAWARA
Tous les analystes et observateurs avertis s’accordent sur l’importance de l’information dans nos différents pays. Et aujourd’hui, il est admis par tous que l’information représente un maillon essentiel de la souveraineté d’un État.
D’une valeur estimée à plus de 165,3 millions Fcfa, ces dons contribueront au traitement efficace de diverses pathologies.
Les chefs de quartier et les services de police sont les premiers contacts des parents dans les situations d’égarement des enfants. Il ne vient à l’esprit de personne (en tout cas très peu de gens le font) de requérir l’appui des services locaux de promotion de la femme, de l’enfant et d.
La vérité des chiffres est implacable. Le paludisme représente au Mali la première cause de morbidité, soit 37,7%. Les établissements de santé dans notre pays ont recensé en 2023, un peu plus de 3,3 millions de cas de paludisme pour 1.191 décès.
Le Mali enregistre des avancées en termes d’élimination du paludisme à l’horizon 2030. La découverte des premiers vaccins (RTSS et R21) contre cette maladie endémique vient renforcer ces acquis. Notre pays est en train de tout mettre en œuvre pour que ces antigènes soient disponibles et .
Les jeunes diplômés espèrent aujourd’hui, en tout cas pour la plupart, être recrutés à la Fonction publique de l’état au détriment de l’entrepreunariat jeune. Cet état de fait résulte du taux d’échec dans ce domaine, expliquent certains. Ceux-ci invitent aussi les autorités .