
Le gouvernement entend accroître
son soutien aux centres de formation professionnelle. À cet effet, les mesures
nécessaires seront prises dans les meilleurs délais. L’assurance a été donnée
par le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle. Bakary Doumbia intervenait lors d’une visite d’inspection et
de prise de contact avec les structures relevant de son département au niveau
des Régions de Bougouni et Sikasso, les 23 et 24 février derniers. Il
conduisait une délégation composée notamment du directeur national de la
formation professionnelle, Yacouba Garba Maïga.
Le ministre a pu échanger
avec les acteurs impliqués dans la formation professionnelle pour évaluer les
acquis et voir comment les aider à surmonter les difficultés. La visite a
commencé à Bougouni au Centre professionnel d’apprentissage des métiers
(Cepam). Ici 114 jeunes apprennent la coupe-couture, la transformation
agroalimentaire, l’électricité photovoltaïque et l’électricité bâtiment.
Leur
apprentissage qui dure deux ans, est sanctionné par un certificat. «De sa création
en 2010 à ce jour, le Centre a formé plus de 390 jeunes qui arrivent à
s’auto-insérer à Bougouni ou dans d’autres communes rurales car la formation
est à 90% pratique. Cela permet de lutter contre le chômage des jeunes»,
explique le directeur général du Cepam, Karim Togola.
Évoquant les difficultés, il
déplorera le manque de formateurs et l’étroitesse du local abritant le Centre.
Le responsable relèvera l’insuffisance du personnel et des ressources financières
disponibles à la direction régionale de la formation que le ministre a visitée.
En réponse, celui-ci assurera que des solutions seront apportées à ces maux
dans un bref délai. Avant de se rendre au Centre de formation professionnelle
privé Aoua Coulibaly.
Cet établissement privé qui a débuté avec sept apprenants
à sa création en 2013, compte aujourd’hui 130 élèves dont 4 garçons. Spécialisé
en coupe-couture, stylisme et broderie chinoise, il a mis 400 apprenants sur le
marché de l’emploi, a indiqué sa directrice générale, Mme Fofana Kadiatou
Doumbia. Afin de pouvoir contribuer davantage au développement de Bougouni qui
est une zone agricole, le Centre compte devenir multifonctionnel en
introduisant la formation en agroalimentaire et le textile à travers la mise en
place d’une unité de tissage et de teinture.
Au terme des échanges, le
ministre Doumbia dit avoir constaté que les autorités régionales et locales
sont impliquées dans le processus d’appui à la formation professionnelle. Le
chef du département de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle a salué les acquis et la qualité de la formation au niveau
des centres visités.
Dans la Capitale du Kénédougou,
la délégation ministérielle a visité le Centre de formation professionnelle de
Sikasso (CFP-Sik), situé au quartier Lafiabougou. Une initiative du Conseil régional
pour répondre à la demande de qualification professionnelle des jeunes et des
acteurs économiques de la région. Dans une note d’information fournie à la
presse, il ressort que le Centre est réalisé dans le cadre du projet d’Amélioration
de la compétitivité des entreprises par la formation professionnelle (Acefor).
Il s’inscrit dans le cadre de la promotion des filières porteuses de la Région
de Sikasso.
«Le Centre s’étend sur 2,94 hectares et forme dans les domaines de
la transformation agroalimentaire, l’entretien et la maintenance des équipements
agricoles et post-récolte, la gestion des intrants et la gestion d’entreprise
agricole», a expliqué son directeur général. Pour la formation initiale, sa
capacité d’accueil est de 100 apprenants par cohorte pour une durée de 12 à 18
mois dont 2 à 3 mois de stage, a expliqué Mamadou Papa Kouyaté. «À ce jour,
tous les équipements n’ont pas été installés et d’autres infrastructures ne
sont pas terminées. Nous avons aussi un problème de formateurs», a-t-il indiqué.
La délégation du ministre a
abordé ces questions avec les autorités de la Région. Des stratégies ont été ébauchées
et qui seront soumises, au besoin, aux autorités en vue d’accélérer la
finalisation du Centre. «Nous nous sommes mis d’accord sur des actions communes
à mener. Le Centre est très important pour la formation professionnelle dans la
Région de Sikasso et ses filières de formation sont adaptées aux réalités de la
région et concernent tous les acteurs de la filière agropastorale», a déclaré
le ministre Doumbia.
Il ajoutera que
l’apport du secteur de la pomme de terre en matière de création d’emplois a été
démontré lors des débats avec les producteurs de la région. Le ministre de
l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a
exhorté ses structures régionales à maintenir la cadence en matière de
formation professionnelle et de création d’opportunités d’emplois. Il a prôné
la redynamisation des cadres de concertation existants. Il a également promis
que les conclusions de la mission seront traitées en vue de résoudre les
difficultés mises en exergues.
Envoyé spécial
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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