La présence de certains membres du gouvernement au premier rang atteste de l'engagement du gouvernement dans ce combat
Le thème national est intitulé : «Rôles et responsabilités de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux femmes et aux filles au Mali». La cérémonie a enregistré la présence de ses collègues du gouvernement, notamment, les ministres de l’Entreprenariat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, ainsi que le coordinateur du Système des Nations unies au Mali, Marc Samba.
En effet, pendant la période, le gouvernement et ses partenaires engageront dans notre pays des actions de sensibilisation contre les Violences basées sur le genre (VBG) qui sont définies comme tout acte de violence exercé publiquement ou en privé sur une personne sans son consentement. Ce sont des actes causant un préjudice ou des souffrances physiques, psychologiques ou sexuelles.
Le coordinateur du Système des Nations unies a exprimé sa gratitude au gouvernement et autres partenaires pour leurs efforts en faveur de l’élimination des VBG et pour le bien-être des femmes et des filles. Il a salué l’adoption récente du nouveau Code pénal, tout en insistant sur l’importance de mettre en place des mécanismes pour son application effective. Il a aussi réitéré l’engagement du Système des Nations unies, à travers ONU-Femmes, à soutenir le gouvernement dans ce processus.
La ministre chargée de la Promotion de la Femme a souligné qu’au Mali, selon le système de gestion des informations sur les VBG (GBVIMS) en 2023, il a été enregistré 15.993 cas dont 25% de viols, 18% d’agressions sexuelles et 11% de cas de mutilation génitale féminine (MGF), 18% de déni de ressources, 17% d’agressions physiques, 15% de violences psychologiques et 7% de mariages d’enfants. Il faut noter que 96% des incidents enregistrés concernent les femmes, dont 41% sont des filles de moins de 18 ans.
Ces statistiques font froid dans le dos. Et la ministre Djénéba Sanogo de déclarer : «Ces chiffres mettent en lumière l’ampleur de la situation des violences et soulignent ainsi la nécessité d’intensifier les efforts pour davantage protéger les femmes et les filles».
Elle a aussi rappelé que la campagne se déroule chaque année du 25 novembre, une date consacrée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme. Mais pour des contraintes de calendrier liées au remaniement ministériel intervenu dans notre pays, l’événement a été différé et s’étendra jusqu’à la fin de ce mois-ci.
Le thème international retenu relance les engagements des États et des partenaires à mettre en œuvre le Programme et le plan d’action de Beijing en vue de «parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles» qui répond à l’Objectif de développement durable n°5.
Selon la ministre Diarra Djénéba Sanogo, le thème national s’inspire des réformes en cours initiées par les autorités de la Transition pour la refondation de notre société et de notre État.
Elle a fait savoir que la référence à nos valeurs familiales et sociétales constitue un moyen de prévention et de réponse aux violences qui se produisent et se reproduisent sur des espaces publics comme privés. Ces violences ont un impact négatif sur les familles et la communauté et compromettent le développement harmonieux, inclusif et durable de notre société. Une présentation faite par la directrice du Programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre, Dr Fadima Tall, a suscité l’émotion.
Sinè TRAORE
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.
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