
Initiée par la Plateforme regroupant la Fédération des organisations et regroupements pour le soutien aux actions de la Transition (Forsat-civile) et l’Alliance pour la refondation du Mali (Arema), la session de formation sur le contenu du document a regroupé 200 leaders, issus des associations de la société civile et des partis politiques partenaires de ladite coalition. Ils étaient venus des six communes de Bamako et des régions du Mali.
La
cérémonie d’ouverture était présidée par le président de l’Arema, Mohamed
Ousmane Ag Mohamedoun Haïdara, en présence de la présidente de la
Forsat-civile, Mme Aïché Baba Keïta, ainsi que plusieurs membres du Conseil
national de Transition (CNT).
Il
s’agissait, à travers cet atelier, de mieux outiller les bénéficiaires sur les
tenants et aboutissants de l’avant-projet de Constitution. Mais aussi
d’apporter des éclaircissements sur les points d’achoppement en vue de formuler
des recommandations pouvant contribuer à l’amélioration du texte avant les
prochaines étapes nécessaires à sa soumission à référendum.
Dans
son discours d’ouverture, le président de l’Arema a, de prime abord, fait
observer un moment de recueillement à l’endroit de toutes les victimes de la
crise malienne avant de féliciter le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, pour son courage et sa volonté politique d’amener sans aucune
ambiguïté le Mali vers une nouvelle Constitution. Occasion pour le président de
l’Arema de rappeler que le processus d’adoption d’une nouvelle Constitution
peut être émaillé de beaucoup de sacrifices, d’engagements et requiert de la
volonté.
Il a invité les participants à un débat franc et sans tabous pour
mieux comprendre le texte. Ce, afin de faire des suggestions qui contribueront à
l’élaboration d’une nouvelle Loi fondamentale dans laquelle, le Mali retrouvera
toute sa souveraineté nationale et internationale et qui conduira notre pays
vers une refondation profonde et le renouveau démocratique.
Au
cours de la session, les experts ont fait des exposés succincts, en apportant
des éclaircissements sur des points du texte qui suscitent une «relative polémique».
Il s’agit, entre autres, des articles ayant trait aux droits et devoirs de la
personne humaine, à la double nationalité, aux Maliens établis à l’extérieur, à
la précision sur le mariage entre un homme et une femme, à la valorisation de
nos langues nationales.
Dans
son discours de clôture, la présidente de la Forsat-civile s’est réjouie de
l’intérêt manifesté par les participants à travers des débats riches qui ont
favorisé l’atteinte des objectifs de la rencontre. Il s’agit notamment de
l’appropriation de l’avant-projet afin de pouvoir sensibiliser les autres, créer
un vivier de leaders aptes à prévenir et gérer les éventuelles incompréhensions
liées au projet de Constitution, assurer la défense et la dissémination du
document, participer à l’apaisement et inciter au dialogue autour des débats
sur l’avant-projet de Loi fondamentale, porter amendements si nécessaires, a
rappelé Aïché Baba Keita.
Pour la présidente de la Forsat-civile «il était important de plancher sur les 195 articles de l’avant-projet pour savoir ce qui nous est proposé comme Constitution pour aller à une IVè République». La responsable associative a invité les participants à œuvrer à l’amélioration du texte afin de sensibiliser dans le sens de voter «le oui» au référendum. Le rapport issu de la rencontre sera transmis aux autorités compétentes avant les autres étapes.
Aboubacar TRAORE
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