
«L'Ambassade de la République du Mali à Alger présente ses compliments au ministère des Affaires Étrangères et de la Communauté nationale à l'Étranger de la République algérienne Démocratique et Populaire (Direction générale Afrique) et en application du principe de réciprocité, a l'honneur de l'informer de la décision des hautes autorités maliennes relative au rappel de l'Ambassadeur de la République du Mali en Algérie, Mahamane Amadou Maïga, pour consultation avec effet immédiat», précise la missive.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre les deux pays depuis quelques jours. En effet, suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous couvert du processus de paix dans notre pays, Bamako avait convoqué mercredi dernier, l'ambassadeur de la République Algérienne démocratique et populaire au Mali, El Haoues Riache, pour élever une vive protestation du gouvernement. En réponse, le chef de la diplomatie algérienne avait à son tour convoqué l'ambassadeur du Mali à Alger, pour des explications de nature à justifier les actes décriés par le Mali.
Dans une note, l'Algérie avait rappelé son statut de chef de file de la Médiation internationale dans la crise malienne. Avant de faire comprendre qu'à ce titre, elle entendait assumer et jouer ce rôle dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger du 15 mai 2015.
Il ne fait plus aucun doute que cette tension diplomatique qui couvre depuis longtemps la relation entre les autorités de la Transition et le gouvernement algérien. Depuis la rectification de la Transition, les autorités maliennes ont clairement marqué leur opposition au non respect de plusieurs dispositions de l'Accord par les groupes armés signataires dont certains responsables bénéficient des audiences à Alger sans la moindre implication de Bamako.
Faut-il rappeler que cette dégradation des relations entre le Mali et le chef de file de la Médiation internationale intervient également au lendemain de la reprise du contrôle de la ville d'Aguelhok située à 150 kilomètres de la frontière algérienne, par les Forces armées maliennes (FAMa).
Aboubacar TRAORE
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.
Les salaires des 36.151 agents non enrôlés dans le Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH) seront suspendus à compter de septembre prochain. La décision a été rendue publique le 26 août dernier par le ministère de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, dans un.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..