
Cette politique vise à former et à contribuer au développement des capacités des ressources humaines nécessaires à la gestion des risques de catastrophes et à la planification de la résilience
Le Mali, comme d’autres pays du Sahel, est confronté à de multiples catastrophes naturelles et anthropiques (sécheresses, inondations, invasions acridiennes, conflits, terrorisme, déplacements massifs de la population, épidémies…). Il en résulte la destruction du cadre social, institutionnel, environnemental et les moyens de subsistance des communautés, aggravant ainsi leur vulnérabilité et une recrudescence de la pauvreté.
À cet effet, la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), le Projet de renforcement de la résilience climatique «Hydromet-Mali» de la direction générale de la protection civile (DGPC) et le Centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien (Caress) de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) ont convenu de mettre en place un programme de Master en gestion des risques de catastrophes.
Les autorités de l’USTTB, de la DGPC et de l’EMP-ABB ont procédé à la signature de conventions afin de créer un cadre formel de collaboration. La cérémonie, tenue hier dans la salle de conférence de l’EMP-ABB, a réuni plusieurs membres du gouvernement concernés par ledit projet.
Le directeur général de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré, a soutenu que ce nouveau cadre de partenariat renforce leur conviction que seules les ressources humaines bien formées, capables et compétentes pourront aider nos États à être résilients face aux catastrophes. Toute chose qui constitue une condition essentielle pour amorcer un véritable élan pour un développement harmonieux paisible et durable.
Pour le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le général Sidiki Samaké, ce cadre encourage à améliorer les connaissances des représentants des pouvoirs publics à tous les niveaux, de la société civile, des collectivités, des bénévoles ainsi que le secteur privé.
Ce, grâce au partage des expériences, des enseignements et des bonnes pratiques au moyen de programmes de formation et d’éducation axés sur la réduction des risques de catastrophes. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a salué la mise en place de ce Master en gestion des risques de catastrophe.
Le changement climatique constitue, selon Modibo Koné, de nos jours un des défis majeurs pour le développement socio-économique. Pour le ministre Koné, les pays en développement comme le Mali sont particulièrement en risque, en raison de leurs bas revenus, de la faiblesse de leur capital humain et de leur vulnérabilité économique. Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a encouragé la création de tels centres de recherche spécialisés qui contribueront à l’innovation de notre système universitaire. «Ce Master contribuera à l’intégration de la gestion des risques de catastrophes dans la planification et les programmes de développement multisectoriels», a souhaité Amadou Kéita.
Enfin, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine, notera que notre pays vient de franchir un pas important dans la dématérialisation de ces indicateurs à travers ce projet de Master en gestion des risques de catastrophes. Du moins, concernant des priorités numéro 2 et 3, à savoir : «Améliorer la connaissance des risques et renforcer les systèmes d’alerte» et «instaurer une culture de la sécurité et de la résilience».
Oumar DIAKITE
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